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Israël abandonné par ses pères

Numéro 02/3 Février-Mars 2001 par Francis Martens

août 2016

Israël, soyons clair, n’est pas l’Af­gha­nis­tan, ni la Bir­ma­nie, ni le Tibet. Les situa­tions sont sans com­mune mesure. Israël demeure une démo­cra­tie — même si approxi­ma­tive et à l’é­vo­lu­tion dou­teuse. Pour­quoi dès lors ce sou­ci média­tique ? Pour­quoi, à la fois cet excès d’i­mages et de mots et cette peur de la parole ? S’a­git-il des noces obs­cures de la fas­ci­na­tion pour “les juifs” et de la crainte du “poli­ti­que­ment incor­rect”? Pour­quoi tant s’in­té­res­ser à Israël et si peu à la Tchét­ché­nie ? Pour­quoi tant s’in­té­res­ser à l’ ”État hébreu” et le mettre si peu devant ses res­pon­sa­bi­li­tés ? Ces ques­tions ne sont pas aca­dé­miques. Les réponses ne peuvent l’être non plus. Pour se for­ger une atti­tude poli­tique — et quit­ter une posi­tion pas­sion­nelle —, il importe de nom­mer les choses de façon aus­si juste que possible.