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Grand-Hornu — Mac’s : les enjeux d’une imbrication
L’architecture du site du Grand-Hornu, transformé en Musée des arts contemporains de la Communauté française, est un magnifique accident. Ce projet de culture et de redéploiement économique a fait de la qualité architecturale un critère important de sa réussite. Cette ambition est remarquable et trop rare. Pourtant, n’est-il pas normal qu’un projet émanant des pouvoirs publics se soucie d’assurer la qualité de l’environnement, des constructions, du paysage ? Y compris dans leur dimension esthétique ? Quelles sont les raisons pour lesquelles cette expérience extraordinaire est réjouissante mais aussi quelles en sont les limites ? L’architecture du Mac’s est emblématique de quelques-unes des questions importantes qui animent les rapports architecture — société aujourd’hui en Communauté française (mais pas uniquement). Elle nous permet de questionner le regard que notre société porte aujourd’hui sur le patrimoine, de réfléchir à la nécessité — ou pas — de concevoir une architecture qui affirme, assume, revendique la contemporanéité.