Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Géopolitique de l’Iran au seuil du XXIe siècle
La politique étrangère de l’Iran, fondée depuis 1979 sur un antiaméricanisme
radical, a connu un infléchissement avec l’arrivée en
1997 de Mohammad Khatami à la présidence de la République.
Depuis lors, l’Iran a soigné quelque peu ses relations avec l’Europe — en tournant la page de la fatwa contre Salman Rushdie — mais
aussi avec le monde arabe, en multipliant les contacts avec l’Arabie
Saoudite. L’occasion de renouer le dialogue avec les États-Unis, à
fortiori dans le contexte « favorable » du 11 septembre, a toutefois
été manquée, à cause du réflexe opportuniste antiaméricain des
conservateurs, mais aussi en raison de l’intransigeance de l’administration
Bush, qui a placé l’Iran dans la liste des États faisant partie
de l’« Axe du Mal ». Dans la perspective d’une éventuelle offensive
américaine contre l’Irak et dans le cadre de la « lutte contre le
terrorisme » qui a vu un rapprochement spectaculaire entre
Washington et Moscou, l’important partenariat entre l’Iran et la
Russie n’est plus tant pour Téhéran une garantie d’indépendance.
