Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Festival d’Avignon. Entre confort et innovation
L’équation du festival d’Avignon peut sembler simple a priori : un très beau lieu, la cour d’honneur du palais des Papes ; des interprètes connus du grand public — on vient voir Isabelle Huppert dans le rôle de Médée. À cela, il faut ajouter le théâtre équestre de Zingaro et un spectacle-fleuve de Philippe Caubère. Ces quelques productions suffisent à faire la moitié des recettes financières du festival qui, heureusement, ne se réduit pas à ces grosses machines. Les trente-cinq spectacles — le In — auxquels s’ajoutent près de six-cents spectacles du Off interdisent aux spectateurs de voir l’ensemble de la production. À la différence de la sélection officielle, ans le Off, la seule sélection réside dans la contrainte de réalité : il faut avoir les reins suffisamment solides pour louer un théâtre et se loger durant tout un mois. Y passer dix jours, voir quatre pièces par jour implique nécessairement de faire des choix qui, s’ils ne sont pas dénués de critères objectifs, n’en reflètent pas moins des gouts personnels.
