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Féminisme espagnol. Que reste-t-il du mouvement des Indignés ?

Abo Numéro 4 – 2021 - 15-M Espagne féminisme Indignés par Carlos Diz Guadalupe Jiménez-Esquinas

juin 2021

Initialement rejeté par le mouvement des Indignés, car considéré depuis toujours comme une lutte secondaire et non universelle, le féminisme a fini par l’imprégner. Ses discours, idées et gestes quotidiens devinrent ainsi un axe transversal et essentiel du 15‑M, indispensable à sa compréhension. Tant et si bien qu’aujourd’hui, c’est au sein du féminisme espagnol que l’on retrouve le substrat sur lequel, en 2011, naquit le 15‑M. C’est d’ailleurs ce même féminisme qui, aujourd’hui, en contexte de crise, affronte la menace réactionnaire et fait barrage à une déferlante de politiques conservatrices.

Dossier

Initialement rejeté par le mouvement des Indignés, car considéré depuis toujours comme une lutte secondaire et non universelle, le féminisme a fini par l’imprégner. Ses discours, idées et gestes quotidiens devinrent ainsi un axe transversal et essentiel du 15‑M, indispensable à sa compréhension. Tant et si bien qu’aujourd’hui, c’est au sein du féminisme espagnol que l’on retrouve le substrat sur lequel, en 2011, naquit le 15‑M. C’est d’ailleurs ce même féminisme qui, aujourd’hui, en contexte de crise, affronte la menace réactionnaire et fait barrage à une déferlante de politiques conservatrices.

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Carlos Diz


Auteur

docteur en anthropologie et professeur à la Faculté de Sociologie de l’université de La Corogne (UDC) en Espagne, membre de l’équipe de recherche en sociologie des migrations internationales (ESOMI). Il a effectué des séjours de recherche dans les universités de Bordeaux et de Buenos Aires. Il a principalement centré ses recherches sur les mouvements sociaux et leur rapport avec la ville. Il s’est également intéressé à l’étude sociale du corps, des émotions, des mobilités et de la politique du quotidien, https://orcid.org/0000-0002-9753-7730.

Guadalupe Jiménez-Esquinas


Auteur

anthropologue et professeure à la Faculté de Philosophie et des Sciences de l’Éducation de l’université de Saint-Jacques de Compostelle (USC). Elle a été chercheuse en pré-doctorat à l’Institut des Sciences du Patrimoine du Conseil supérieur de la recherche scientifique, et docteure internationale à l’université du Pays basque. En 2017, elle a reçu le prix de l’USC pour l’introduction de la perspective de genre dans l’enseignement et la recherche, et, en 2019, le prix de la meilleure thèse en études féministes de l’université du Pays basque. Son champ de recherche s’inscrit dans les études critiques du patrimoine d’un point de vue féministe, https://orcid.org/0000-0002-9726-1893.