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Fallait-il vraiment offrir une tribune (supplémentaire) à la droite radicale ?

Numéro 6 - 2020 - débat Droite extrême droite Médias par La rédaction

septembre 2020

Le mois de sep­tembre est tra­di­tion­nel­le­ment l’occasion de l’annonce de modi­fi­ca­tions dans le pay­sage média­tique. Chaque média audio­vi­suel pré­sente ain­si sa grille de ren­trée, annonce monts et mer­veilles et espère mois­son­ner audi­teurs et télé­spec­ta­teurs. Pour ne pas faillir à la tra­di­tion, la RTBF a annon­cé une nou­velle étape de la liqui­da­tion de ses mis­sions de ser­vice public, […]

Éditorial

Le mois de sep­tembre est tra­di­tion­nel­le­ment l’occasion de l’annonce de modi­fi­ca­tions dans le pay­sage média­tique. Chaque média audio­vi­suel pré­sente ain­si sa grille de ren­trée, annonce monts et mer­veilles et espère mois­son­ner audi­teurs et télé­spec­ta­teurs. Pour ne pas faillir à la tra­di­tion, la RTBF a annon­cé une nou­velle étape de la liqui­da­tion de ses mis­sions de ser­vice public, Fun Radio a annon­cé la sup­pres­sion d’émissions pour des rai­sons éco­no­miques et LN24, la chaine pri­vée d’info en conti­nu, a pré­sen­té de nou­veaux pro­grammes, avec de nou­veaux chroniqueurs.

En l’occurrence, la ren­trée de ce der­nier média com­prend des nou­veau­tés par­ti­cu­liè­re­ment remar­quables, puisqu’il inau­gure Oui mais nee, un échange heb­do­ma­daire entre Theo Fran­cken, de la N‑VA, et Fran­çois Gemenne, poli­to­logue, cher­cheur spé­cia­li­sé dans les ques­tions cli­ma­tiques et migra­toires et habi­tué des stu­dios de radio et de télé­vi­sion. Plus dis­crè­te­ment, John-Alexan­der Bogaerts, édi­teur res­pon­sable du très droi­tier heb­do­ma­daire Pan, se voit confier une chro­nique chaque semaine.

Ces choix ne sont pas très éton­nants dans le chef d’une chaine finan­cée par de grands groupes et dont le rôle est clai­re­ment de por­ter sur le devant de la scène des thèses douces aux oreilles du patro­nat1. Certes, une cer­taine diver­si­té de parole a pu être obser­vée, mais la ligne édi­to­riale se veut glo­ba­le­ment favo­rable aux inté­rêts patro­naux, sans doute en réac­tion à la sup­po­sée hégé­mo­nie de gauche dans les médias2.

Certes, l’indépendance édi­to­riale de la rédac­tion vis-à-vis des finan­ciers est garan­tie, mais on sait que, si ce type de garan­tie pro­tège de l’immixtion dans le trai­te­ment de sujets déter­mi­nés, il n’empêche aucu­ne­ment la consti­tu­tion d’une rédac­tion à même de garan­tir une ligne idéo­lo­gique glo­bale particulière.

Il n’y a là, au fond, rien de répré­hen­sible. La Revue nou­velle n’est-elle pas, elle aus­si, fon­dée sur des choix poli­tiques et éthiques ? Ne porte-t-elle pas, à ce titre, un regard par­ti­cu­lier sur le monde qui l’entoure ? Si nous ne béné­fi­cions pas du par­rai­nage de puis­sants groupes que notre dis­cours pour­rait ser­vir, nous n’y voyons pas une rai­son de feindre de décou­vrir les rap­ports entre les médias et les acteurs économiques.

Du reste, l’intégration à la grille des pro­grammes de repré­sen­tants emblé­ma­tiques de la « droite décom­plexée » (pour ne pas dire plus) est d’autant moins une sur­prise que LN24, depuis ses ori­gines, lorgne vers les chaines fran­çaises d’information conti­nue, cou­tu­mières de l’ouverture de leurs antennes aux thèses de l’extrême droite, qui louchent elles-mêmes avec envie vers d’affligeants modèles états-uniens, dont l’inquiétante Fox News. Bien davan­tage que le ron­ron des échanges res­pec­tueux entre experts aux opi­nions diver­gentes ou que les débats entre repré­sen­tants poli­tiques res­pec­tables, le clash, le « poli­ti­que­ment incor­rect » et les pro­cla­ma­tions à l’emporte-pièce qui sont le fonds de com­merce des extrêmes garan­tissent audience, scan­dales, contro­verses, clics, par­tages sur les réseaux sociaux et recettes publicitaires.

Tout cela n’est que trop pré­vi­sible, hélas, et il n’y aurait pas de quoi en faire un édi­to­rial, ne serait la par­ti­ci­pa­tion d’un uni­ver­si­taire renom­mé à ce Oui mais nee. Mais que va-t-il faire faire dans cette galère ? Dans un texte publié en ligne3 et en intro­duc­tion du pre­mier épi­sode de Oui mais nee4, il s’en explique : il refuse l’idée d’une démo­cra­tie fonc­tion­nant sur la base de camps retran­chés, dans laquelle on ne se parle pas, prend acte de l’importance poli­tique de la N‑VA, consi­dère que celle-ci a été légi­ti­mée par le rôle poli­tique qui lui fut recon­nu ces der­nières années et entend bien por­ter de manière offen­sive une voix pro­gres­siste, libé­rale et éco­lo­giste, plu­tôt que de res­ter dans une atti­tude défensive.

Nul ne peut dou­ter de sa sin­cé­ri­té lorsqu’il affirme œuvrer au béné­fice de la démo­cra­tie et qu’il entend mener un com­bat pro­gres­siste d’avant-garde, mais on peut sérieu­se­ment s’interroger quant à la per­ti­nence des moyens mis en œuvre.

En tout pre­mier lieu, il semble dif­fi­cile de se réjouir de voir M. Fran­cken dis­po­ser d’une tri­bune libre dans un média fran­co­phone. Il ne s’agit, en effet, pas de l’inviter en tant que man­da­taire poli­tique pour lui deman­der de rendre compte de son action ou d’exposer son pro­gramme et, par là, de jouer le rôle de la presse : celui d’un contre­poids face aux dis­cours par­ti­sans. L’idée est au contraire de l’inviter à dis­ser­ter sur un sujet poli­tique ou de socié­té, de sur­croit aux côtés d’une per­son­na­li­té publique dont la légi­ti­mi­té repose sur son exper­tise uni­ver­si­taire. Il y a là un clair mélange des genres abou­tis­sant à recon­naitre à M. Fran­cken la légi­ti­mi­té d’un regard expert, et non par­ti­san, sur la socié­té. La Flandre ne manque pour­tant ni d’intellectuels brillants ni d’experts iden­ti­fiés comme « de droite ». On peut donc s’interroger sur les rai­sons qui ont pous­sé à choi­sir M. Fran­cken par­mi une liste d’invités poten­tiels (à laquelle nous n’avons pas accès, mais dont nous espé­rons qu’elle com­pre­nait plus d’un nom)… et l’on peut être rapi­de­ment ame­né à consi­dé­rer que sa popu­la­ri­té et son lan­gage ne s’embarrassant pas de limites éthiques (telles que le refus du racisme, de l’homophobie ou du popu­lisme) furent des élé­ments déter­mi­nants pour ce choix. Dans le contexte de chasse au buzz décrit ci-des­sus, il est incon­tes­ta­ble­ment un excellent client.

Il faut cepen­dant, dans le même temps, recon­naitre que ce sont cer­tai­ne­ment ces « qua­li­tés » spé­ci­fiques qui accom­pagnent M. Fran­cken d’une odeur de soufre. Il est sans doute encore un peu tôt pour aban­don­ner toute pru­dence lorsqu’on offre une tri­bune heb­do­ma­daire à un natio­na­liste qui applau­dit aux poli­tiques migra­toires des Sal­vi­ni et Orban, qui fré­quente de près les gloires pas­sées des Oost­fron­ters5 et celles, contem­po­raines, de Schield en Vrien­den, qui, secré­taire d’État, invi­ta les ser­vices de sécu­ri­té sou­da­nais à iden­ti­fier des can­di­dats réfu­giés poli­tiques6 ou, encore, qui fut écla­bous­sé par un scan­dale de tra­fic de visas belges. Bref, il fal­lait à LN24 une cau­tion, un paravent, afin de dégui­ser en débat un géné­ra­teur de buzz fon­dé sur une per­son­na­li­té controversée.

Voi­là l’utilité de la res­pec­ta­bi­li­té uni­ver­si­taire de M. Gemenne : mettre en scène un débat contra­dic­toire, l’affrontement démo­cra­tique et sans pitié de la gauche et de la droite… et que le meilleur gagne ! Sud­Presse ne s’y est d’ailleurs pas trom­pé qui, dans un article, indique que l’émission est « une confron­ta­tion des extrêmes de quinze minutes » et un « duel poli­tique [qui] oppo­se­ra Theo Fran­cken (N‑VA) et le poli­to­logue Fran­çois Gemenne7 ». Pas de panique, la séquence n’est donc rien d’autre qu’un affron­te­ment d’extrémistes, un match de catch dans la boue oppo­sant un lea­deur de la droite radi­cale à un redou­table ponte aca­dé­mique adepte de la science décom­plexée, pro­mo­teur d’une radi­ca­li­té métho­do­lo­gique qui jus­ti­fie­rait peut-être la mise en place d’un cor­don sani­taire, sicaire de grou­pus­cules occultes tels que le CNRS et contri­bu­teur aux extré­mistes Presses de Science Po. Il est iro­nique de consta­ter que l’image de Fran­çois Gemenne, elle aus­si, est atteinte par sa par­ti­ci­pa­tion, puisque le voi­là extré­miste. C’est par­ti­cu­liè­re­ment déli­cat pour quelqu’un qui tente de por­ter une parole ration­nelle dans l’espace public.

Du reste, s’il est aus­si un extré­miste, c’est qu’il n’est pas bien grave d’en être un, que toutes les paroles se valent… et que l’on peut serei­ne­ment don­ner carte blanche à Theo Francken.

Sans contrex­tré­miste, cepen­dant, point d’émission. Eût-il refu­sé que le pro­jet aurait été en dif­fi­cul­té. Voi­là son uti­li­té spécifique.

Comme si cela ne suf­fi­sait pas, lors de la pre­mière édi­tion, M. Gemenne a annon­cé qu’il n’interviendrait pas en tant qu’universitaire, se dépouillant ain­si de l’essentiel de sa légi­ti­mi­té, de cette qua­li­té qui fait que sa parole n’est pas celle d’un qui­dam, cap­tu­rée au détour d’un micro-trot­toir, et en ver­tu de laquelle, pré­ci­sé­ment, il a été invi­té sur LN24. M. Fran­cken, sans sur­prise, n’a pas annon­cé qu’il ne par­lait pas en tant que par­le­men­taire ou membre de son par­ti, qua­li­tés qui fondent l’importance de sa parole. On com­prend dès lors mal la nature du com­bat qui est cen­sé se dérou­ler et qu’annonce M. Gemenne. D’une part, on peut se deman­der si la qua­li­té d’universitaire serait d’une quel­conque uti­li­té face à une droite radi­cale qui n’a que faire des argu­ments ration­nels et de la science, qui ne parle pas en véri­té, mais en affir­ma­tion péremp­toire, qui ne cherche qu’à impo­ser des thèmes, des élé­ments de lan­gage et des sophismes, et pour qui la contra­dic­tion n’est pas tant une oppo­si­tion qu’un écrin dans lequel elle jubile de pou­voir pré­sen­ter ses idées ava­riées. Le « débat » entre un uni­ver­si­taire et un poli­tique illi­bé­ral n’a pas de sens. Pour autant, on ne sai­sit pas en quoi l’affrontement aurait davan­tage de per­ti­nence si l’universitaire se défai­sait de son sta­tut, de ce qui fonde son peu de légi­ti­mi­té dans le dis­cours public. En effet, voi­ci que, grâce à cette contor­sion, seul Theo Fran­cken campe sur une assise solide. Qu’aurait-il à craindre des éven­tuelles charges héroïques de son contradicteur ?

Le pre­mier épi­sode de cette émis­sion fut la par­faite illus­tra­tion de ce qui pré­cède. Axé sur un thème qui était un magni­fique cadeau pour Theo Fran­cken — « Les démo­crates ne peuvent pas lais­ser les ques­tions d’identité col­lec­tive à l’extrême droite » —, pilo­té par un Mar­tin Buxant jubi­lant visi­ble­ment de se trou­ver aux com­mandes de cette croi­sière pour le buzz, il se dérou­la comme sur du velours. M. Fran­cken se fit le chantre de l’identité col­lec­tive comme fon­de­ment de la socié­té, mais d’une iden­ti­té inclu­sive, bien enten­du, dans laquelle toute per­sonne de bonne volon­té est la bien­ve­nue, même si on ne peut accueillir toute la misère du monde… Face à ce dis­cours bien rodé, et tel­le­ment pré­vi­sible, celui qui s’était défait de son cos­tume de cher­cheur ne se réso­lut pas à enfi­ler celui d’opposant poli­tique, ne mit pas en cause le récit de ses enga­ge­ments par M. Fran­cken, n’interrogea pas les consé­quences de ses poli­tiques, ne dou­ta pas de sa sin­cé­ri­té et finit par expri­mer sa satis­fac­tion de le voir prendre ses dis­tances d’avec l’extrême droite.

Vic­toire sur toute la ligne au terme de cette émis­sion qui s’est ache­vée sur un consen­sus : M. Fran­cken affir­mait ne pas être d’extrême droite et même être farou­che­ment oppo­sé à ce cou­rant de pen­sée, tan­dis que M. Gemenne confir­mait que cette pro­fes­sion de foi lui sem­blait pou­voir tenir lieu de preuve.

Aurait-il pu en être autre­ment ? Dans cette confi­gu­ra­tion, sans doute pas8. Il n’en demeure pas moins que, grâce à l’enthousiasme de cha­cun, M. Fran­cken a pu élar­gir son audience en terres fran­co­phones et a pu y adres­ser, sans contra­dic­tion sérieuse, son mes­sage conser­va­teur et sa vision per­son­nelle de son action poli­tique. Il n’est pas cer­tain que LN24 soit une chaine suf­fi­sam­ment regar­dée pour peser sur les équi­libres poli­tiques, mais on ne peut nier qu’elle a enfon­cé un coin (de plus) dans les défenses contre l’illibéralisme en mon­tant une comé­die de débat dans laquelle M. Fran­cken n’est plus dans la posi­tion de celui qui répond aux ques­tions, qui jus­ti­fie son action, qui rend compte au citoyen, mais dans celle de celui qui explique le monde.

Pire encore, en adou­bant de fait Fran­cken comme « n’étant pas d’extrême droite », M. Gemenne a désa­voué l’action des asso­cia­tions de lutte contre le racisme et des col­lec­tifs qui ont fré­quem­ment dénon­cé le racisme des pro­pos de M. Fran­cken et insistent pour que l’on ne puisse pas déshu­ma­ni­ser les migrants, comme il le fit plus d’une fois, dans ses tweets et « traits d’humours ». De plus, il a aidé à légi­ti­mer les troles qui s’inspirent de l’ex-secrétaire d’État pour répandre leur prose nau­séa­bonde sur les réseaux sociaux et har­ce­ler les mili­tants anti­ra­cistes. Théo Fran­cken fait, en effet, par­tie de ces per­son­na­li­tés qui uti­lisent leur recon­nais­sance média­tique pour « exci­ter » leurs fans contre des adver­saires qu’il désigne, par­fois nom­mé­ment, dans ses tweets acerbes.

À nou­veau, il n’est pas sur­pre­nant de voir LN24 adop­ter cette poli­tique-là, mais cet épi­sode pose une fois de plus la cruelle ques­tion de savoir ce que les pro­gres­sistes, et tous les par­ti­sans du libé­ra­lisme poli­tique, peuvent faire pour por­ter d’autres idées et pour s’opposer à l’avancée de ce qui ne peut que faire la ruine de nos démo­cra­ties. Un pre­mier pas serait sans doute de s’abstenir de toute action qui pour­rait ser­vir de cau­tion à la droite radi­ca­li­sée, par exemple en recon­nais­sant en Theo Fran­cken un inter­lo­cu­teur adé­quat pour un véri­table débat et, par là, en lais­sant croire qu’il déve­loppe une argu­men­ta­tion quand il ne fait qu’enchainer les fake news et les sophismes.

Un deuxième élé­ment pour­rait être de dénon­cer la pseu­do­neu­tra­li­té des ani­ma­teurs de débats, lors même qu’ils laissent débi­ter de fla­grantes contre­vé­ri­tés à leur antenne. Ain­si, en ne réagis­sant pas à l’affirmation de Theo Fran­cken selon laquelle la Flandre repré­sen­tait 80% du PIB belge, Mar­tin Buxant, que l’on ne peut soup­çon­ner d’ignorer que cette affir­ma­tion est fausse, renonce clai­re­ment à une posi­tion jour­na­lis­tique et neutre.

Un troi­sième enjeu serait cer­tai­ne­ment de ques­tion­ner les for­mats : le temps néces­saire à l’énonciation d’une contre­vé­ri­té est bien plus court que celui requis par son démon­tage et par la construc­tion d’une pro­po­si­tion opposée.

Bien enten­du, ces trois élé­ments — refus de prê­ter main­forte, exi­gence de rigueur à l’égard des jour­na­listes et inter­ro­ga­tion des for­mats — sont sans doute insuf­fi­sants dans le contexte actuel. Cela étant, des mesures simples, comme la concep­tion fran­co­phone du cor­don sani­taire, ont prou­vé leurs effets ver­tueux et il n’est pas impos­sible que de tels reca­drages aident fort uti­le­ment à la pré­ser­va­tion de lieux de résis­tance aux paroles extrémistes.

  1. Comme indi­qué sur le site de LN24, le capi­tal de l’entreprise est notam­ment déte­nu par le ban­cas­su­reur Bel­fius, le groupe de construc­tion Besix, et les entre­pre­neurs Giles Daoust et Jean-Pierre Lut­gen. Bel­fius et Besix pos­sèdent à eux seuls 80 % des 4,5 mil­lions d’euros du capi­tal ini­tial de la chaine.
  2. À ce sujet, voyez « Com­ment les bleus pétrolent », La Revue nou­velle, n° 5/2018, p. 2 – 7.
  3. Gemenne F., « Pour­quoi je pense qu’il faut débattre avec Theo Fran­cken », Medium.
  4. « Les démo­crates ne peuvent pas lais­ser les ques­tions d’identité col­lec­tive à l’extrême droite », ln24.BE.
  5. Les Oost­fron­ters sont les com­bat­tants fla­mands du front de l’Est, durant la Deuxième Guerre mondiale.
  6. Haj­ji A. « L’effet Fran­cken », La Revue nou­velle, n° 1, 2008, p. 6 – 10.
  7. « LN24 pré­sente sa nou­velle grille des pro­grammes… avec Theo Fran­cken en chro­ni­queur », Sudinfo.be, 27 aout 2020.
  8. La com­pa­rai­son avec l’interview croi­sée entre les pré­si­dents du Vlaams Belang et du PTB nous parait tout à fait per­ti­nente, voir Haj­ji A., « Inter­view croi­sée PTB/Vlaams Belang : com­battre l’extrême droite ne s’improvise pas », La Revue nou­velle, n° 2, 2020, p. 6 – 10.

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