Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
États nerveux. Sur la démocratie à l’âge des émotions
Les distinctions que propose le libéralisme classique entre guerre et paix et entre corps et esprit sont devenues obsolètes et les marchés ont intégré l’importance prise par l’instinct dans nos actions. Mais les institutions politiques des démocraties libérales courent loin derrière cette musique. Pour William Davies, essayiste britannique, professeur d’économie politique à l’université de Londres (Goldsmiths College), dans cet âge des émotions, l’heure est venue pour des politiques de l’empathie. Une contribution précieuse à plus d’un titre, y compris pour décoder la « guerre contre le coronavirus » ou encore les tensions autour de l’élection présidentielle américaine. Propos recueillis par Tobias Haberkorn.
Les distinctions que propose le libéralisme classique entre guerre et paix et entre corps et esprit sont devenues obsolètes et les marchés ont intégré l’importance prise par l’instinct dans nos actions. Mais les institutions politiques des démocraties libérales courent loin derrière cette musique. Pour William Davies, essayiste britannique, professeur d’économie politique à l’université de Londres (Goldsmiths College), dans cet âge des émotions, l’heure est venue pour des politiques de l’empathie. Une contribution précieuse à plus d’un titre, y compris pour décoder la « guerre contre le coronavirus » ou encore les tensions autour de l’élection présidentielle américaine. Propos recueillis par Tobias Haberkorn.