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Entretien avec François Weyergans
Avec Trois jours chez ma mère (Grasset, septembre 2005), François Weyergans remporte le prix Goncourt. Sujet principal de cet ouvrage : un roman intitulé Trois jours chez ma mère, et que peine à terminer un certain François Weyergraf ! Jouant sur trois ou quatre niveaux d’écriture différents (le sien, celui de son narrateur écrivain, et celui du personnage de son narrateur, lui-même écrivant l’histoire d’un écrivain…), Weyergans donne donc avant tout à lire un objet de et sur la littérature. C’est avec plaisir que le fil se cherche et jamais ne se perd, dans l’enchâssement des récits au travers desquels une galerie de personnages tour à tour attachants, frivoles ou désespérés se répondent. Récit d’un homme mûr, Trois jours chez ma mère est aussi le lieu d’un certain bilan des sentiments, ceux d’un seul homme pour beaucoup de femmes. L’amour filial d’un père pour ses filles et l’attachement maternel, qui en est la source, se complètent utilement, tandis que les leçons d’une vie conjugale solidement ancrée mais traversée par les aventures passionnées d’amours décuplées se tirent sans faux-semblant, avec tendresse et pudeur. François Weyergans nous parle de la part de lui-même qu’il n’y a pas dans l’écriture, de ses principes littéraires ou ses jeux d’écrivain, et du regard qu’il porte sur le champ dans lequel il évolue. Entretien.