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Écolo : dix-sept mois au pouvoir

Numéro 1 Janvier 2001 par Jean Ortega

août 2016

L’a­ve­nir des verts, et plus lar­ge­ment celui de l’é­co­lo­gie, est dans le rôle de repré­sen­tant des “acteurs inso­lites” des mou­ve­ments sociaux actifs dans la socié­té. Face à leurs demandes mul­tiples, par­fois contra­dic­toires, la défi­ni­tion d’en­jeux prio­ri­taires cen­trée sur l’é­la­bo­ra­tion de l’in­té­rêt géné­ral voire la coexis­tence d’in­té­rêts par­ti­cu­liers, est une néces­si­té. A défaut, Éco­lo res­te­ra la roue super­flue d’un atte­lage gou­ver­ne­men­tal qui ne demande qu’à rou­ler sans lui, et l’op­po­si­tion interne au sein du par­ti se sen­ti­ra légi­ti­mée dans ses cri­tiques, et ses demandes d’être mieux asso­ciée à l’é­quipe gou­ver­ne­men­tale seront assi­mi­lées à de l’ ”agi­ta­tion”. Sans ce choix poli­tique fort, le bilan futur de la par­ti­ci­pa­tion à l’exé­cu­tif fédé­ral ne pour­ra qu’être à l’i­mage de celui dres­sé par l’as­sem­blée géné­rale du 17 décembre : en demi-teinte, semi-vic­toire ou semi-défaite, sui­vant les points de vue.