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Écolo : de retour à marée haute ?

Numéro 05/6 Mai-Juin 2009 par Marie-Hélène Schrobiltgen

mai 2009

La courte vie poli­tique d’Écolo est loin d’avoir été un long fleuve tran­quille. Sur le plan élec­to­ral, le par­ti a connu de grandes vic­toires (1991, 1999), mais aus­si de sévères défaites (1995 et 2003). Le der­nier scru­tin régio­nal de 2004 n’avait pas encore per­mis aux verts fran­co­phones de se redres­ser. Seuls trois sièges avaient été gagnés […]

La courte vie poli­tique d’Écolo est loin d’avoir été un long fleuve tran­quille. Sur le plan élec­to­ral, le par­ti a connu de grandes vic­toires (1991, 1999), mais aus­si de sévères défaites (1995 et 2003). Le der­nier scru­tin régio­nal de 2004 n’avait pas encore per­mis aux verts fran­co­phones de se redres­ser1. Seuls trois sièges avaient été gagnés en Wal­lo­nie pour sept en Région de Bruxelles-Capi­tale et un seul au Par­le­ment euro­péen. Pas­cal Del­wit et Jean-Benoit Pilet avaient d’ailleurs consta­té qu’Écolo était tou­jours à marée basse2. Cinq ans plus tard, le par­ti semble prêt à reve­nir en force. Le scru­tin fédé­ral de 2007 a été un véri­table suc­cès et les son­dages semblent indi­quer que cela devrait au moins se confir­mer en 2009. Une ques­tion se pose tou­te­fois : le res­sac élec­to­ral de 2003 a‑t-il trans­for­mé Éco­lo ? Les verts fran­co­phones sont-ils dif­fé­rents d’il y a dix ans ?

Les évolutions de l’organisation interne

L’une des sin­gu­la­ri­tés d’Écolo est son orga­ni­sa­tion interne3. Plus que toute autre for­ma­tion, les verts fran­co­phones attri­buent à leurs membres une place pré­pon­dé­rante dans la vie du par­ti. L’organe sou­ve­rain est depuis l’origine l’assemblée géné­rale qui réunit tous les membres. Celle-ci exerce réel­le­ment ses pré­ro­ga­tives qui vont de la fixa­tion des orien­ta­tions poli­tiques à la dési­gna­tion des diri­geants (en par­ti­cu­lier le secré­ta­riat fédé­ral), des can­di­dats et des futurs ministres en pas­sant par le vote sur la par­ti­ci­pa­tion éven­tuelle à des gou­ver­ne­ments. Cette sou­ve­rai­ne­té des membres est accom­pa­gnée d’une crainte per­ma­nente d’une prise de pou­voir par les diri­geants du par­ti. De nom­breux méca­nismes visent à évi­ter la concen­tra­tion du pou­voir dans les mains d’un petit nombre de diri­geants, voire d’un seul. Éco­lo a ain­si une pro­pen­sion à opter pour des organes col­lé­giaux plu­tôt que de confier le lea­der­ship à un seul indi­vi­du. Sa maté­ria­li­sa­tion la plus fla­grante est la direc­tion bicé­phale du par­ti par deux co-présidents.

Ces méca­nismes forts de démo­cra­tie directe sont au cœur de l’identité éco­lo­giste. Tou­te­fois, don­ner autant de pré­ro­ga­tives aux adhé­rents n’est pas tou­jours simple à gérer. La capa­ci­té des diri­geants à contrô­ler la base est plus faible que dans les autres par­tis, ce qui peut entraî­ner des situa­tions quelque peu chao­tiques. On peut citer le refus de l’assemblée géné­rale bruxel­loise d’entrer au gou­ver­ne­ment régio­nal bruxel­lois en 1999, le choix en 2003 d’un incon­nu, Bob Kabam­ba, pour occu­per la deuxième place sur la liste au Sénat ou encore le vote la même année d’un point de pro­gramme affir­mant le sou­hait de voir s’éteindre à terme le régime monar­chique en Bel­gique. Ces moments où la base affirme sa sou­ve­rai­ne­té tendent à deve­nir plus rares, mais conti­nuent de don­ner épi­so­di­que­ment des sueurs froides aux diri­geants d’Écolo.

Afin de contrô­ler ce risque, Éco­lo s’est quelque peu trans­for­mé. Même si les membres y gardent plus de poids qu’ailleurs, petit à petit une élite diri­geante stable s’est ins­tal­lée. La rota­tion des élus est moins forte qu’auparavant, la plu­part sont là depuis dix ou vingt ans. Le temps des diri­geants béné­voles a vécu. Éco­lo a aus­si copié ses concur­rents en se dotant d’un bureau poli­tique heb­do­ma­daire. Et les secré­taires fédé­raux sont deve­nus des co-pré­si­dents. Jacky Morael avait été le pre­mier à pré­si­den­tia­li­ser le par­ti. Dix années plus tard, Jean-Michel Javaux pour­suit son œuvre en deve­nant le visage d’Écolo dans les médias et l’interlocuteur pri­vi­lé­gié des autres pré­si­dents de parti.

Les transformations de l’électorat d’Écolo

Au cours de ses vingt pre­mières années, son élec­to­rat était plu­tôt com­po­sé de femmes, d’électeurs plus jeunes, plus édu­qués que la moyenne, issus de la classe moyenne et trans­cen­dant le cli­vage reli­gieux. Enfin, l’électorat éco­lo­giste a tou­jours été très sen­si­bi­li­sé aux ques­tions envi­ron­ne­men­tales, qui viennent sou­vent en tête de ses prio­ri­tés politiques.

Cette base est res­tée glo­ba­le­ment assez stable, même lors des grands res­sacs de 1995 ou 2003. Le défi des verts est donc de s’étendre au-delà de ce noyau. En 1999, la crise de la dioxine avait ser­vi de cata­ly­seur, Éco­lo flir­tant avec les 20% des voix en Wal­lo­nie et à Bruxelles. Aujourd’hui, les verts fran­co­phones semblent renouer avec la crois­sance. En 2007, ils ont réus­si à atti­rer de nom­breux nou­veaux élec­teurs tout en par­ve­nant à fidé­li­ser près de 80% de leur élec­to­rat de 2004. Les nou­veaux venaient prio­ri­tai­re­ment du PS, mais aus­si du CDH et dans une moindre mesure du MR4.

Tableau 1. Ana­lyse dis­cri­mi­nante du vote en 2007, par parti
Partis/Variables PS MR CDH Éco­lo
Niveaux de diplôme 0,349
2*
secon­daire sup.
0,192
3*
secon­daire sup./sup non univ.
- 0,001

secon­daire sup./sup non univ.
- 0,335
6*
secon­daire sup./sup non univ.
Catholique/non catho­lique - 0,265
4*
non catholique
- 0,165

catholique/non catholique
0,839
1*
catholique
- 0,261

catholique/non catholique
Sta­tut 0,25

ouvrier/employé
0,173

employé
0,057

ouvrier/employé
– 0,093

ouvrier/employé
Âge 0,093

35 – 54 ans
0,064

35 – 54 ans
– 0,217

35 – 54 ans
0,431
4*
35 – 44 ans
Posi­tion­ne­ment G‑D (0 – 9) 0,886
1*
2,94
0,857
1*
5,71
– 0,039

4,47
0,655
1*
3,39
Échelle Univ-Eth­no (1 – 5) 0,123

2,24
0,169

2,50
0,205
2*
2,17
0,587
3*
1,81
Échelle G‑D Socioé­co (1 – 5) 0,535
3*
1,97
0,675
2*
3,16
0,148
4*
2,35
0,470
5*
2,08
Échelle Lib-Cons (1 – 5) 0,189

3,26
0,249
4*
3,65
– 0,470
3*
3,69
0,642
2 *
2,82
Lamb­da de Wilks 0,868 0,749 0,960 0,921
% de bons classements 67,5 73,2 63,6 66,4

Remarques : pour chaque variable et chaque par­ti, le tableau indique : la cor­ré­la­tion entre la variable et la fonc­tion dis­cri­mi­nante ; si la variable est rete­nue dans la fonc­tion, le rang de la cor­ré­la­tion et un asté­risque, et si la variable n’est pas rete­nue dans la fonc­tion, le tableau men­tionne un moins ; la moyenne des posi­tions des élec­teurs du par­ti sur chaque variable (score moyen ou caté­go­rie ordi­nale la plus proche de la moyenne). Les signes des cor­ré­la­tions ne doivent pas être pris en considération.

Ces élec­teurs séduits par Éco­lo en 2007 avaient des moti­va­tions assez dif­fé­rentes de ceux des autres par­tis (voir tableau 1)5. L’ana­lyse dis­cri­mi­nante des variables expli­ca­tives du vote montre bien que ces der­niers se dis­tinguent sur­tout par rap­port aux carac­té­ris­tiques tra­di­tion­nelles de l’électorat. La variable pré­di­sant le mieux le vote CDH demeure le catho­li­cisme. Au PS et au MR, c’est le posi­tion­ne­ment sur le cli­vage socioé­co­no­mique gauche-droite qui per­met le mieux d’expliquer le vote. En revanche, le vote éco­lo­giste s’explique sur­tout par le posi­tion­ne­ment de l’électeur sur les « nou­velles thé­ma­tiques ». L’électeur éco­lo­giste de 2007 est quelqu’un d’ouvert sur les ques­tions de socié­té (dépé­na­li­sa­tion du can­na­bis, adop­tion par des couples homo­sexuels) et envi­ron­ne­men­tales. Les variables socioé­co­no­miques sont pré­sentes, mais moins qu’au sein de l’électorat libé­ral ou socia­liste. Enfin, le niveau de diplôme (éle­vé) et l’âge (moyenne plus jeune) res­tent des fac­teurs pré­pon­dé­rants. On serait ten­té de dire que si les verts fran­co­phones sont mul­ti­thé­ma­tiques et com­mencent à être recon­nus comme tels, le scé­na­rio idéal pour Éco­lo reste une cam­pagne où les ques­tions envi­ron­ne­men­tales et de socié­té arrivent en haut de la liste des prio­ri­tés des élec­teurs. En revanche, une cam­pagne cen­trée sur les ques­tions socioé­co­no­miques ten­drait à être moins por­teuse pour les verts.

Un défi cru­cial pour les éco­lo­gistes, en par­ti­cu­lier en Région de Bruxelles-Capi­tale, est le vote des Belges d’origine étran­gère, sur­tout maro­caine ou turque. Il s’agit là d’une part impor­tante de l’électorat bruxel­lois qu’Écolo a le plus de dif­fi­cul­tés à séduire. En 2007, l’électorat de confes­sion musul­mane a sur­tout voté PS et dans une moindre mesure CDH. Éco­lo, quant à lui, n’est par­ve­nu à atti­rer que 10% de cette frange de l’électorat6. Bien qu’Écolo soit posi­tion­né à gauche et qu’il ait été pion­nier sur l’ouverture des fron­tières, la régu­la­ri­sa­tion des sans-papiers et le droit de vote des étran­gers, il n’y perce pas. L’explication tient sans doute, pour par­tie, dans le carac­tère conser­va­teur d’un élec­to­rat musul­man assez rétif par rap­port aux posi­tions très ouvertes d’Écolo sur le mariage des per­sonnes de même sexe et l’adoption par les couples homo­sexuels7.

Les changements programmatiques

À l’origine, Éco­lo se concen­trait sur deux thé­ma­tiques : la démo­cra­tie radi­cale et l’écologie8, cette der­nière notion recou­vrant tant la pro­tec­tion de l’environnement qu’une cri­tique du maté­ria­lisme. Mais c’est bien la défense de l’environnement qui a été ciblée, impo­sant cette thé­ma­tique dans l’agenda poli­tique. En paral­lèle, Éco­lo avan­çait des demandes visant au renou­veau de la démo­cra­tie belge : un rejet de la pila­ri­sa­tion, une volon­té de rendre les pra­tiques poli­tiques plus trans­pa­rentes et plus éthiques, et enfin l’envie d’offrir aux citoyens de nou­velles oppor­tu­ni­tés de par­ti­ci­pa­tion, par exemple via le réfé­ren­dum9. Ensuite, au cours de ses quinze pre­mières années, Éco­lo est pro­gres­si­ve­ment deve­nu un par­ti géné­ra­liste déve­lop­pant des posi­tions pré­cises sur les enjeux socioé­co­no­miques, les ques­tions de socié­té ou encore l’immigration. Fin des années nonante, le par­ti s’est aus­si clai­re­ment pla­cé à gauche tant sur le cli­vage pro­gres­siste-conser­va­teur que sur le cli­vage capi­tal-tra­vail, même si le dis­cours du « ni droite ni gauche » et les débats à ce sujet ont per­du­ré jusqu’à la fin du « pôle des gauches » avec le PS et la consé­cra­tion de Jean-Michel Javaux, par­ti­san du clas­se­ment à gauche, après la défaite de 200310.

L’arrivée au pou­voir a confir­mé ce carac­tère géné­ra­liste. Éco­lo a certes obte­nu des por­te­feuilles liés à ses thé­ma­tiques de pré­di­lec­tion (mobi­li­té, éner­gie, envi­ron­ne­ment), mais il ne s’y est pas can­ton­né. Des ministres verts ont géré des com­pé­tences comme l’aide à la jeu­nesse et l’enfance, tan­dis que dans les conseils minis­té­riels, Éco­lo était actif sur tous les sujets. Mais cette volon­té d’occuper tous les ter­rains n’a pas tou­jours été bien gérée par un par­ti fina­le­ment assez mal pré­pa­ré au pou­voir. La défaite élec­to­rale de 2003 a d’ailleurs été inter­pré­tée par cer­tains à l’intérieur du par­ti comme la consé­quence d’une dis­per­sion thématique.

À par­tir de 2004, le par­ti s’est recen­tré sur les ques­tions envi­ron­ne­men­tales. Les autres thé­ma­tiques n’ont pas été aban­don­nées, mais elles ont moins été mises en avant. Éco­lo a sur­tout concen­tré son dis­cours sur le déve­lop­pe­ment durable, s’appuyant notam­ment sur l’action de sa der­nière ministre (Eve­lyne Huy­te­broeck) en charge de l’Environnement et de l’Énergie au sein de l’exécutif régio­nal bruxel­lois. Désor­mais, même les pro­po­si­tions socioé­co­no­miques sont pré­sen­tées en lien avec l’environnement comme en atteste le « Green deal » de Jean-Marc Nol­let11. En 2007, sur cette base, le par­ti a pu pro­fi­ter de la prise de conscience éco­lo­gique de nom­breux citoyens. Si les autres par­tis ont ver­di leur pro­gramme, Éco­lo reste per­çu comme le par­ti de réfé­rence sur ce sujet. Un par­ti « pro­prié­taire » d’un enjeu est extrê­me­ment dif­fi­cile à délo­ger12. Mais en 2009, si le par­ti aug­mente le nombre de ses élus et est ame­né à entrer dans les exé­cu­tifs, il devra à nou­veau être pré­sent sur tous les sujets.

Écolo dans le système partisan belge

Alors qu’en 2003 cer­tains pré­di­saient la mort d’Écolo, en 2009, à la veille des scru­tins régio­naux, les verts sont cour­ti­sés de toutes parts. Ils pour­raient même déte­nir une des clefs des futures coa­li­tions. Le MR en par­ti­cu­lier semble ten­té par un gou­ver­ne­ment bleu-vert en Wal­lo­nie pour délo­ger le PS du pou­voir. La for­mule est en place en Bra­bant wal­lon et à Namur (avec le CDH). Une telle alliance risque tou­te­fois de faire tan­guer le bateau vert. D’une part, elle per­met­trait aux éco­lo­gistes de défi­ni­ti­ve­ment tour­ner la page du « pôle des gauches ». Les libé­raux et Éco­lo pour­raient conver­ger sur des points de réforme des modes de gou­ver­ne­ment et de ges­tion publique. En revanche, sur les dos­siers socioé­co­no­miques, la coha­bi­ta­tion risque d’être net­te­ment plus explo­sive. En outre, en Région de Bruxelles-Capi­tale, la situa­tion d’Écolo est bien dif­fé­rente. Les adhé­rents tendent à y être ancrés plus à gauche et leur rap­port à un PS moins domi­nant qu’en Wal­lo­nie est aus­si moins conflic­tuel. Dans la capi­tale, une alliance avec le MR serait mal vécue. Une AG pour­rait même voter contre un tel pro­jet et pré­fé­rer la pro­lon­ga­tion, pour cinq ans, de l’olivier.

Conclusion

Le scru­tin fédé­ral de 2007 a amor­cé le redres­se­ment d’Écolo. Les son­dages annoncent des pers­pec­tives encore plus réjouis­santes pour les verts fran­co­phones. Cour­ti­sés de toute part, leur retour au pou­voir en Wal­lo­nie et leur main­tien à Bruxelles sont tout à fait pos­sibles. Une telle situa­tion n’est pas sans rap­pe­ler celle pré­cé­dant la vic­toire de 1999. Un suc­cès qui avait tou­te­fois été mal géré et mal digé­ré par le parti.

2009 se pré­sente-t-il sous de meilleurs aus­pices et Éco­lo est-il plus solide qu’il y a une décen­nie ? Plu­sieurs élé­ments conduisent à le pen­ser. À l’interne, le par­ti semble paci­fié et pro­fes­sion­na­li­sé avec une direc­tion par­ve­nant jusqu’ici à contrô­ler les adhé­rents par­fois remuants. Élec­to­ra­le­ment, Éco­lo reste le plus cré­dible sur les ques­tions envi­ron­ne­men­tales alors que celles-ci pré­oc­cupent de plus en plus de citoyens. Le par­ti, qui en est conscient, a cen­tré sa cam­pagne sur ce thème.

Tout n’est pour­tant pas rose. Toutes les hypo­thèques n’ont pas été levées. Les poten­tielles alliances, avec le MR, le PS ou le CDH, ne sont pas vécues de la même façon en Wal­lo­nie et à Bruxelles. Éco­lo s’est recen­tré sur l’environnement, mais devra s’élargir à nou­veau en cas de retour au pou­voir. Les ten­dances anti­par­ti­ci­pa­tion­nistes en som­meil pour­raient res­sur­gir. De nom­breuses ques­tions demeurent ouvertes et nul ne peut pré­dire quelles seront les réponses. Seuls les mois à venir diront si oui ou non Éco­lo est de retour dans la cour des grands.

  1. Del­wit P., Com­po­si­tion, décom­po­si­tion, recom­po­si­tion du pay­sage poli­tique en Bel­gique, Labor, 2003.
  2. Del­wit P. et Pilet J.-B., « Regio­nal and Euro­pean Elec­tions in Bel­gium : the Greens still at low tide », Envi­ron­men­tal Poli­tics, vol. 14, n° 1, 2005, p. 112 – 117.
  3. Rihoux B., « La trans­for­ma­tion inache­vée d’un “par­ti-mou­ve­ment” en un par­ti de pou­voir », Del­wit P. et De Waele J.-M., Les par­tis verts en Europe, édi­tions Com­plexe, p. 139 – 165, 1996.
  4. Pilet J.-B., « Les trans­ferts de voix entre par­tis entre les élec­tions régio­nales de 2004 et les élec­tions fédé­rales de 2007 », dans Del­wit P. et van Haute É. (dir.), Le vote des Belges (Bruxelles-Wal­lo­nie, 10 juin 2007), édi­tions de l’université de Bruxelles, 2008, p. 111 – 127.
  5. Del­wit P. et van Haute É (dir.), op. cit.
  6. De Decker N. et San­dri G., « Le vote musul­man le 10 juin 2007 », dans Del­wit P. et van Haute É., op. cit., p. 39 – 54.
  7. van Haute É. et Pilet J.-B., « La conso­cia­tion belge entre résis­tances et ajus­te­ments », dans Forêt Fr. (dir.), Poli­tique et reli­gion en France et en Bel­gique, édi­tions de l’université de Bruxelles, 2009, p. 65 – 89. 
  8. Voir le texte fon­da­teur d’Écolo, la « Décla­ra­tion de Per­uwelz-Lou­vain-la-Neuve expri­mant les prin­cipes fon­da­men­taux du mou­ve­ment Éco­lo » votée à l’assemblée géné­rale d’Écolo le 1er juillet 1985, c’est-à-dire cinq ans après la créa­tion du parti.
  9. Del­wit P. et De Waele J.-M., op. cit.
  10. La Libre Bel­gique, 7 février 2004.
  11. Nol­let J.-M., Le Green Deal. Pro­po­si­tions pour une sor­tie de crise, Le Cri Édi­tion et Eto­pia, Bruxelles, 2008.
  12. Wal­grave St. et de Swert K., « Where does issue owner­ship come from ? From the par­ty or from the media ? Issue-par­ty iden­ti­fi­ca­tions in Bel­gium, 1991 – 2005 », The Har­vard Inter­na­tio­nal Jour­nal of Press/Politics, vol. 12, n° 1, 2007, p. 37 – 67.

Marie-Hélène Schrobiltgen


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