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Écoles bruxelloises : des moyens à la hauteur des défis ?

Abo Numéro 9 Septembre 2013 par Donat Carlier

septembre 2013

Les écoles fran­co­phones bruxel­loises rece­vraient pro­por­tion­nel­le­ment plus de moyens. Cer­tains en veulent pour preuve l’impact plus impor­tant dans les dix-neuf com­munes de poli­tiques telles que l’encadrement dif­fé­ren­cié. Ce genre de rac­cour­ci ne contri­bue qu’à appro­fon­dir un peu plus les mal­en­ten­dus entre Wal­lons et Bruxel­lois. Une esti­ma­tion de l’ensemble des dépenses d’enseignement via l’objectivation des taux d’encadrement montre que ceux-ci sont en réa­li­té plus défa­vo­rables en moyenne à Bruxelles qu’en Wal­lo­nie. Cette dif­fé­rence se chiffre à plus de 1 600 équi­va­lents temps plein dont Bruxelles aurait béné­fi­cié si on lui appli­quait le taux wal­lon. Cette situa­tion est pro­ba­ble­ment due à un effet « écoles de petite taille », pri­vi­lé­giant les zones rurales aux zones urbaines. Rien de plus légi­time que de ren­con­trer ces besoins par­ti­cu­liers à condi­tion que ceux d’autres zones soient éga­le­ment recon­nus. Et à Bruxelles, le défi sco­laire est immense. Der­rière ces enjeux, Wal­lons et Bruxel­lois sont confron­tés à l’écueil plus glo­bal d’une fédé­ra­li­sa­tion qui a man­qué une réelle décen­tra­li­sa­tion. Des sta­tis­tiques argu­men­tées per­met­tront-elles d’entamer plus serei­ne­ment le débat ?

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Les écoles fran­co­phones bruxel­loises rece­vraient pro­por­tion­nel­le­ment plus de moyens. Cer­tains en veulent pour preuve l’impact plus impor­tant dans les dix-neuf com­munes de poli­tiques telles que l’encadrement dif­fé­ren­cié. Ce genre de rac­cour­ci ne contri­bue qu’à appro­fon­dir un peu plus les mal­en­ten­dus entre Wal­lons et Bruxel­lois. Une esti­ma­tion de l’ensemble des dépenses d’enseignement via l’objectivation des taux d’encadrement montre que ceux-ci sont en réa­li­té plus défa­vo­rables en moyenne à Bruxelles qu’en Wal­lo­nie. Cette dif­fé­rence se chiffre à plus de 1 600 équi­va­lents temps plein dont Bruxelles aurait béné­fi­cié si on lui appli­quait le taux wal­lon. Cette situa­tion est pro­ba­ble­ment due à un effet « écoles de petite taille », pri­vi­lé­giant les zones rurales aux zones urbaines. Rien de plus légi­time que de ren­con­trer ces besoins par­ti­cu­liers à condi­tion que ceux d’autres zones soient éga­le­ment recon­nus. Et à Bruxelles, le défi sco­laire est immense. Der­rière ces enjeux, Wal­lons et Bruxel­lois sont confron­tés à l’écueil plus glo­bal d’une fédé­ra­li­sa­tion qui a man­qué une réelle décen­tra­li­sa­tion. Des sta­tis­tiques argu­men­tées per­met­tront-elles d’entamer plus serei­ne­ment le débat ?

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Donat Carlier


Auteur

Né en 1971 à Braine-le-Comte, Donat Carlier est membre du comité de rédaction de La Revue nouvelle depuis 1997. Actuellement Directeur du Consortium de validation des compétences, il a dirigé l’équipe du Bassin Enseignement Formation Emploi à Bruxelles, a conseillé Ministre bruxellois de l’économie, de l’emploi et de la formation ; et a également été journaliste, chercheur et enseignant. Titulaire d’un Master en sociologie et anthropologie, ses centres d’intérêts le portent vers la politique belge, et plus particulièrement l’histoire sociale, politique et institutionnelle de la construction du fédéralisme en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre. Il a également écrit sur les domaines de l’éducation et du monde du travail. Il est plus généralement attentif aux évolutions actuelles de la société et du régime démocratiques.