Du tourisme de guerre au tourisme de paix ?
L’ancien secteur du front connu sous le nom de Saillant d’Ypres est un paysage mémoriel complexe. Ce fut l’un des secteurs les plus agités du front de l’Ouest et le théâtre de nombreuses batailles, dont celle si célèbre et meurtrière de Passchendaele. Passée bien malgré elle du rang de tranquille bourgade médiévale flamande à celui de symbole international d’un conflit d’un genre nouveau, Ypres se trouva, dans l’après-guerre, au carrefour de valeurs et volontés mémorielles diverses et parfois difficilement conciliables. Elles opposaient, d’un côté, la population locale et, de l’autre, l’Empire britannique avec les nombreuses familles des soldats tombés au champ d’honneur et dont les corps n’avaient pas été rapatriés. Se développa ainsi dans le Westhoek dont Ypres constitue le cœur, un tourisme mondial d’un genre particulier, marqué par le deuil et l’hommage aux morts.
Dès octobre 1914, alors que la ligne de front s’enlisait progressivement et que la guerre de mouvement se muait en guerre de tranchées, Ypres s’est trouvée au centre d’un arc de cercle formé par une avancée alliée à l’est de la ville, le Saillant d’Ypres. Pendant quatre ans, ce sont principalement les troupes impériales britanniques qui l’ont défendu coute que coute. Au total, des représentants de plus de cinquante cultures différentes ont pris part aux combats1, ce qui en fait un secteur particulièrement « multiculturel » du front et influence bien entendu la manière dont on y commémore la Grande Guerre.
Une fois la guerre terminée, Ypres, qui symbolisait pour ses habitants avant tout la prospérité passée de la région et l’esprit farouchement particulariste de ses « fiers communiers flamands », est devenue une incarnation de la puissance de destruction de la guerre moderne, de la barbarie ennemie et de l’héroïsme allié pour une bonne partie de l’opinion publique mondiale. Comment ces deux visions à priori antagonistes se sont-elles conjuguées ? Au terme d’intenses négociations mémorielles, une sorte de compromis a été atteint : Ypres a retrouvé son aspect d’antan, mais elle n’en reste pas moins étroitement associée à 1914 – 1918 et demeure l’un des principaux centres du tourisme de guerre. Le succès populaire des grandioses cérémonies commémoratives qui y sont organisées dans le cadre du centenaire du conflit le prouvent à suffisance.
Profane et sacré : Ypres comme centre de tourisme dans l’entre-deux-guerres
Avant la guerre, Ypres était pour le moins délaissée par les touristes. Les quelques guides de voyage qui en font mention dépeignent alors une bourgade (trop) paisible dont seules les Halles témoignent de la grandeur passée et présentent un intérêt pour le visiteur. Après 1918, ces mêmes Halles en ruines, ainsi que la cathédrale Saint-Martin voisine, allaient connaitre un tout autre succès. Comme l’écrit fort bien Paul Lambotte lors d’une conférence donnée à Londres en avril 1918 : Ypres, that magnificient town, has never been so much talked about as since she no longer exists2.
C’est avec une rapidité impressionnante qu’Ypres a acquis une valeur symbolique auprès de nombreux contemporains du conflit. Particulièrement au sein de l’ancien Empire britannique dont les troupes menèrent l’essentiel des combats. Sa destruction graduelle fut condamnée par l’opinion publique à travers le monde, ressentie comme une ignominie sans nom, une véritable atrocité culturelle résultant de la bestialité allemande. Les ruines de la ville étaient considérées comme des incarnations de l’héroïsme des troupes alliées3. C’est particulièrement l’ensemble impressionnant formé par les ruines des Halles aux Draps et de la cathédrale Saint-Martin, sur la Grand-Place, qui fut sacralisé. Ces ruines faisaient dorénavant partie d’un patrimoine universel et intemporel, et l’idée de les préserver une fois la guerre finie fut déjà évoquée durant le conflit, en Belgique et à l’étranger. Ne fallait-il pas, en effet, conserver ces témoins majestueux et tragiques de la Grande Guerre ? La question allait susciter de nombreux débats, dans lesquels les autorités britanniques entendaient avoir leur mot à dire étant donné l’ampleur des sacrifices consentis par les troupes impériales dans la défense de la ville.
Au vu de la fascination qu’ils exerçaient sur les contemporains du conflit, il faisait peu de doutes que les champs de bataille attireraient bon nombre de visiteurs après la guerre. Certains acteurs du tourisme, comme le Touring Club de France et son homologue belge, s’attendaient en effet à ce que l’ancien front soit envahi par les curieux dès la guerre finie. Si ces prévisions se montrèrent parfois trop optimistes, il n’en reste pas moins que l’ancien front attira de nombreux touristes et « pèlerins » dès qu’il fut à nouveau accessible. Dans ce cadre, Ypres allait occuper une place de choix. Cette certitude quant à la venue de nombreux visiteurs se traduisit par la mise en place, dès 1919, de structures destinées à les accueillir. Un guide des champs de bataille de 1920 mentionne déjà quatorze hôtels (de fortune) à Ypres4, contre un seul avant 1914 ! La ville offrait donc un spectacle assez surréaliste dans les années d’après-guerre : entièrement détruite, elle se repeuple lentement et ses « sinistrés » y vivent dans des conditions épouvantables, alors même que des touristes ébahis viennent en admirer les ruines.
La cohabitation des locaux revenant d’exil et de leurs nombreux visiteurs ne fut pas toujours sereine, étant donné l’incompréhension mutuelle qui régnait parfois entre ces deux communautés. Pour beaucoup de voyageurs au front, la reprise d’une vie sociale, économique et culturelle « normale » parmi les ruines était vécue comme un outrage : la présence de marchés, kermesses et autres dans une ville qui évoquait pour eux le deuil et la violence de masse a parfois été perçue comme irrespectueuse. À l’inverse, les sinistrés obligés de subir les lenteurs de la reconstruction dans des conditions plus que pénibles se sentaient incompris et clamaient haut et fort leur droit à une vie normale et, avant tout, celui de reconstruire leur maison. Mais l’impact économique du tourisme de guerre, dont une grande partie de la population dépendait directement ou indirectement, était tel que cette relation entre les sinistrés et leurs visiteurs fut particulièrement ambigüe.
« Ypres réclame son droit à la vie », une reconstruction ardue et discutée
Durant les années d’après-guerre, c’est d’ailleurs autour de la reconstruction que vont se cristalliser les tensions entre les autorités locales, nationales et britanniques concernant l’avenir de la ville. En septembre 1919, Albert Ier lui-même avait déclaré au Conseil des ministres que la ville ne serait pas reconstruite. Du côté de l’opinion publique mondiale, et avant tout britannique, l’idée de préserver les ruines était, sans surprise, ardemment défendue. La question de l’avenir qui serait réservé à la ville était devenue extrêmement sensible pour les ressortissants de l’ancien Empire. À un tel point que Winston Churchill est allé jusqu’à suggérer en janvier 1919 de les acheter aux autorités belges afin d’en assurer la conservation comme mémorial permanent. Malgré ces volontés affichées de ne pas reconstruire Ypres, la chose apparut rapidement inévitable. En effet, il était difficile de refuser aux sinistrés le droit de reconstruire leur maison, droit consacré dès 1918 par le gouvernement belge encore en exil. C’est donc sur les fameuses ruines des monuments centraux, devenues si emblématiques, que les débats se sont polarisés. Et ceux-ci ont parfois été vifs. Même au sein de la population yproise, tous n’étaient pas favorables à la reconstruction des Halles et de la Cathédrale, car le tourisme de guerre représentait l’une des sources uniques de revenus dans une région sortie anéantie du conflit. Ainsi, nous dit un conseiller yprois en septembre 1921, reconstruire les monuments, ce serait « tuer la poule aux œufs d’or […]. Les ruines sont actuellement la seule ressource de la population. Tout le monde vit des ruines »5. Malgré ces débats où se mêlaient considérations symboliques et pragmatiques, la reconstruction des monuments centraux débuta peu après. Après un processus lent et couteux qui ne prit fin qu’en 1967, la ville d’Ypres fut entièrement reconstruite, y compris ses monuments, sans toutefois que cela ne compromette son statut de lieu de mémoire de 1914 – 1918.
Craignant d’abord que cette disparition ne s’accompagne d’une forme d’oubli, de nombreux Britanniques semblèrent s’apaiser à mesure que les mémoriaux et surtout les innombrables cimetières militaires vinrent marquer visiblement et durablement le paysage du Saillant. Se détournant bon gré mal gré de leur projet de conservation des ruines, les autorités britanniques se concentrèrent sur un projet moins ambitieux, mais tout aussi significatif : l’édification d’un mémorial dédié aux nombreux soldats de l’Empire n’ayant pas de tombe identifiée et reposant à jamais dans la boue du Saillant. Il s’agit du Menin Gate Memorial qui reste de nos jours l’un des plus hauts lieux de la vie commémorative de la Grande Guerre à Ypres et accueille depuis 1928 la cérémonie du Last Post. Cet hommage quotidien rendu par les locaux au sacrifice des troupes impériales britanniques est significatif de l’apaisement des tensions entre les deux communautés : un terrain d’entente avait été trouvé, et il n’était plus question de laisser la ville en ruines, mais pas non plus d’en exclure toute commémoration du conflit.
This is Holy Ground, la colonie britannique d’Ypres et le tourisme de guerre
Durant plusieurs mois après l’Armistice, la région d’Ypres ne fut peuplée que de soldats britanniques attendant leur démobilisation. La plupart d’entre eux étaient employés au déblaiement des champs de bataille et à la récolte du butin de guerre. Ensuite, ceux qui décidèrent de rester sur place furent majoritairement employés par l’Imperial War Graves Commission, chargée d’ériger et d’entretenir les cimetières militaires et les mémoriaux britanniques. Il se forma ainsi une véritable « colonie » qui se dota en 1924 d’un « British Club » et cinq ans plus tard d’une école anglaise et d’une Église anglicane (la St George’s Memorial Church)6.
Ces résidents britanniques, anciens combattants pour la plupart, furent les principaux acteurs du tourisme de guerre à Ypres durant les années 1920 et 1930. Le fait que le premier musée de guerre de la ville (et le seul de l’entre-deux-guerres) ait été fondé en 1932 par l’un d’entre eux illustre le rôle essentiel joué par cette communauté dans le secteur du tourisme de guerre. Car dans les années 1920 et 1930, la quasi-totalité des initiatives visant à promouvoir le patrimoine et la mémoire de 1914 – 1918 à Ypres émanait de privés, bien souvent britanniques, et parfois d’hôteliers et commerçants locaux.
Un « tourisme de paix » source de tensions ? Ypres comme lieu de mémoire depuis 1964
Il est indiscutable que les autorités locales ne tinrent aucun rôle actif dans la promotion du patrimoine de guerre dans les années 1920 et 1930, et ce bien qu’ils soient parfaitement conscients du fait que la survie de la région dépendait en grande partie de cette activité économique. La priorité était alors accordée à la reconstruction, quitte à se défaire de l’attraction touristique majeure que constituaient les ruines des monuments centraux. Néanmoins, tout indique qu’il n’y avait pas de réel antagonisme entre la disparition des traces directes du conflit et la fascination que présente la ville comme lieu de mémoire de 1914 – 1918. Ypres reste, en effet, l’un des principaux centres de tourisme vers les champs de bataille de la Grande Guerre. À la fin des années 1920, l’essentiel des changements physiques comme imaginaires du Saillant d’Ypres avait déjà eu lieu, et les discours germanophobes de l’après-guerre avaient depuis longtemps fait place à une vision pacifiste et apaisée du conflit. Actuellement, c’est encore et toujours la paix qui est mise à l’honneur : Ypres est une ville de paix (vredesstad) où l’on pratique du tourisme de paix (vredestoerisme) et non de guerre. Mais les cérémonies du centenaire et leur organisation ont montré que ce passé peut encore susciter des tensions.
La pratique du tourisme de guerre à Ypres connait une remarquable continuité depuis la seconde moitié des années 1920 : elle était alors déjà résolument pacifiste et axée sur le deuil et le recueillement. Toutefois, un changement notable concerne les acteurs et les enjeux de ce qui est devenu une véritable industrie mémorielle, avec l’implication grandissante des autorités locales et régionales dans ce domaine, particulièrement depuis le cinquantième anniversaire du conflit en 1964. Illustrant cette tendance, cette année-là vit l’inauguration du premier musée de guerre établi à l’initiative des autorités locales (le modeste Herinneringsmuseum 1914 – 1918, prédécesseur de l’actuel In Flanders Fields Museum). À partir de ce moment, le tourisme de guerre à Ypres connait une recrudescence d’abord lente puis exponentielle. Aujourd’hui, alors même que la ville et ses environs ont repris leur aspect d’avant 1914, Ypres attire plus de visiteurs que jamais, avec les encouragements des autorités flamandes.
Dès 2011, la Flandre annonçait d’ailleurs ouvertement son intention de saisir l’opportunité fournie par les commémorations du centenaire du conflit pour « obtenir une visibilité internationale »7. Une forme de concurrence mémorielle s’est fait sentir entre les différentes régions du pays, le grand absent des préparatifs du centenaire restant l’État belge. Cela ne fut pas sans susciter des débats et parfois des critiques : la Flandre ne profitait-elle pas de ces commémorations pour faire cavalier seul et oblitérer toute dimension nationale de l’expérience de guerre8 ? Certains projets lancés par la Flandre furent d’ailleurs abandonnés. En atteste la disparition de la déclaration controversée, intitulée « In Flanders Fields Declaration », initialement dénommée « Menin Gate » ou « Ypres Declaration »9, dont il est devenu difficile de trouver trace. Cette déclaration avait omis toute référence à l’État belge, omission vivement regrettée par certains, en Belgique comme à l’étranger. Sous la pression de ces critiques, le projet a été confié à l’autorité fédérale en octobre 2012. Mais malgré — ou devrait-on dire à cause de — deux ans de négociations et l’introduction du mot « Belgique » dans le texte remanié, le projet de signature de cette déclaration par un maximum de pays ayant souffert du conflit a finalement été abandonné.
De nos jours, le deuil reste central dans les pratiques commémoratives à Ypres, les liens familiaux avec la Grande Guerre continuent d’être cultivés et on confère encore souvent à un voyage au Saillant d’Ypres une dimension sacrée, l’appelant volontiers pèlerinage. Cette dimension est particulièrement bien illustrée par la puissance symbolique du Menin Gate. L’importation en Australie de la cérémonie du Last Post est symptomatique de l’importance que revêt encore ce mémorial à travers le monde. Depuis avril 2013 se tient en effet quotidiennement, à l’Australian War Memorial de Canberra, une version remaniée de cette cérémonie qui a lieu tous les jours sous le Menin Gate depuis 1928. Le succès populaire de cette cérémonie australienne est impressionnant : elle attire en moyenne quatre-cents à cinq-cents visiteurs par jour.
Force est de constater, toutefois, qu’elle est dissociée de son lieu de provenance géographique ; le fait que la cérémonie originale se tient à Ypres depuis nonante ans semble avoir peu d’importance aux yeux du public. Illustrant cette même tendance, la très célèbre peinture de Will Longstaff, Menin Gate at Midnight, est exposée dans le musée de l’Australian War Memorial, mais pas dans la section consacrée à Ypres, ni même dans celle consacrée à la Première Guerre mondiale. Il semble donc que la force symbolique du Menin Gate reste extrêmement prégnante par son côté universel et son lien étroit avec le deuil, mais que ce symbole se trouve en quelque sorte désincarné, sans enracinement géographique propre. Il existe une multitude de pratiques commémoratives liées à la Grande Guerre. Le fait de se rendre sur place n’est que l’une de ces nombreuses pratiques, dont on imagine bien que tout le monde ne peut se la permettre étant donné l’éloignement géographique parfois important du théâtre de la guerre.
À l’heure où le centenaire du conflit touche à sa fin arrive le moment de dresser un premier bilan de ces quatre intenses années de commémoration, bien qu’un certain recul manque encore pour apporter une profondeur à cette analyse. Avant tout vient à l’esprit la question de l’«après-centenaire ». À quoi ce foisonnement d’initiatives et de solennités, ce rythme effréné de conférences, inaugurations et autres anniversaires vont-ils laisser place ? Qu’arrivera-t-il lorsque l’énorme investissement financier et politique consenti par de nombreux gouvernements prendra fin ce 11 novembre 2018 ? Quid de l’engouement populaire sans précédent et largement encouragé par différents États pour une guerre à la fois si lointaine et si proche ? À l’heure où paraît ce numéro de La Revue nouvelle, les dernières cérémonies du centenaire se profilent à l’horizon. Il faut s’attendre ensuite à un relatif détournement de l’attention vers d’autres évènements historiques, mais cela ne signifie pas que la valeur symbolique d’Ypres en tant que haut lieu de mémoire de 1914 – 1918 s’éteindra ou que la ville perdra tout attrait pour des visiteurs du monde entier.
Il y a en effet fort à parier qu’Ypres reste pour longtemps encore un centre commémoratif majeur de la Grande Guerre. Le simple fait que près de deux-cent-mille soldats de l’ancien Empire britannique y reposent à jamais et qu’on leur y rende hommage nommément et visiblement suffit à garantir sa pérennité. À l’inverse, on peut se demander quelle serait la situation du Saillant si les corps avaient été rapatriés aux quatre coins du monde. Il conviendra d’observer attentivement l’évolution des pratiques mémorielles dans les années qui viennent et de voir dans quelle mesure l’étonnante prégnance des liens familiaux avec le conflit perdurera dans le monde anglo-saxon et se transmettra au fil des générations.
- Dendooven D. et Chielens P. (dir.), World War I, five continents in Flanders, Tielt, Lannoo, 2008.
- Lambotte P., « Ypres and other Flemish cities before and since the war », Journal of the Royal Society of Arts, 12 avril 1918, p. 349.
- Sur l’héroïsation des ruines de guerre, voir les travaux d’Emmanuelle Danchin, notamment : Le temps de ruines, 1914 – 1921, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015.
- He pilgrim’s guide to the Ypres Salient, London, Talbot House, 1920, p. 50.
- Leper stadsarchief, Verslagen Gemeenteraad, Boek 1, séance du 3 septembre 1921, p. 348 – 349.
- Sur l’histoire de la colonie britannique d’Ypres durant l’entre-deux-guerres, voir le mémoire non publié de Bert Heyvaert, A little sprig of the Empire : de Britse kolonie in Ieper tijdens het interbellum (1918 – 1940), Louvain, Mémoire KUL, 2002.
- « Le Grand Centenaire en Flandre », Bruxelles, Autorité flamande, secrétariat du projet, [11. 2011], p. 7.
- Voir à ce sujet, notamment, la contribution de Nico Wouters dans La Revue nouvelle, aout 2014 : « Le cavalier seul de la Flandre », p. 42 – 45.
- Flemish Peace Institute, « Advice concerning the international declaration on Flanders Fields », 22 décembre 2010.
