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Du refus du monopole étatique à l’oligopole des réseaux

Numéro 10 Octobre 1998 - Enseignement-enfance par Paul Wynants

septembre 2008

Le pay­sage sco­laire belge est qua­drillé par des réseaux, dont les plus impor­tants sont appe­lés com­mu­né­ment « libre sub­ven­tionné », « offi­ciel sub­ven­tion­né » (com­mu­nal et pro­vin­cial), « offi­ciel ». Ces fédé­ra­tions de pou­voirs orga­ni­sa­teurs sont nées des ten­sions idéo­lo­giques qui frag­mentent le pays. Leurs com­po­santes se sont consti­tuées dans le moule juri­dique de la liber­té d’en­sei­gne­ment. Après s’être affron­tées, elles se sont par­ta­gé les res­sources néces­saires à leur déve­lop­pe­ment, grâce aux com­pro­mis négo­ciés entre les piliers aux­quelles elles se sont inté­grées. Les réseaux se sont conso­li­dés et se per­pé­tuent aujourd’­hui, quand bien même de telles struc­tures peuvent paraitre ana­chro­niques face aux mul­tiples flux qui tra­versent la société.