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Droits des détenus, des vœux aux discours
En 1977, La Revue nouvelle consacrait un dossier à la prison. Sous le titre « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », Jean François s’interrogeait sur la situation des prisons belges en matière de droits des détenus[efn_note]François J., « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », La Revue nouvelle, n° 3, 1979, p. 262‑272. [/efn_note]. Décrivant l’ancienneté de la question et la situation déplorable en Belgique, il dénonçait le fait pour un État démocratique de maintenir une partie de sa population dans les limbes de la légalité. Limitation des droits fondamentaux par voie d’arrêtés ministériels, pouvoir discrétionnaire du directeur, logique de faveurs remplaçant le règne de la loi, ineffectivité des recours et quasi-absence de toute obligation pesant sur l’État, le tableau alors dressé était bien sombre.
En 1977, La Revue nouvelle consacrait un dossier à la prison. Sous le titre « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », Jean François s’interrogeait sur la situation des prisons belges en matière de droits des détenus[efn_note]François J., « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », La Revue nouvelle, n° 3, 1979, p. 262‑272. [/efn_note]. Décrivant l’ancienneté de la question et la situation déplorable en Belgique, il dénonçait le fait pour un État démocratique de maintenir une partie de sa population dans les limbes de la légalité. Limitation des droits fondamentaux par voie d’arrêtés ministériels, pouvoir discrétionnaire du directeur, logique de faveurs remplaçant le règne de la loi, ineffectivité des recours et quasi-absence de toute obligation pesant sur l’État, le tableau alors dressé était bien sombre.