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Droits des détenus, des vœux aux discours

Abo Numéro 8 – 2020 - droit prison par Christophe Mincke

décembre 2020

En 1977, La Revue nouvelle consacrait un dossier à la prison. Sous le titre « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », Jean François s’interrogeait sur la situation des prisons belges en matière de droits des détenus[efn_note]François J., « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », La Revue nouvelle, n° 3, 1979, p. 262‑272. [/efn_note]. Décrivant l’ancienneté de la question et la situation déplorable en Belgique, il dénonçait le fait pour un État démocratique de maintenir une partie de sa population dans les limbes de la légalité. Limitation des droits fondamentaux par voie d’arrêtés ministériels, pouvoir discrétionnaire du directeur, logique de faveurs remplaçant le règne de la loi, ineffectivité des recours et quasi-absence de toute obligation pesant sur l’État, le tableau alors dressé était bien sombre.

Dossier

En 1977, La Revue nouvelle consacrait un dossier à la prison. Sous le titre « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », Jean François s’interrogeait sur la situation des prisons belges en matière de droits des détenus[efn_note]François J., « Droits des détenus, réalité ou vœu pieux ? », La Revue nouvelle, n° 3, 1979, p. 262‑272. [/efn_note]. Décrivant l’ancienneté de la question et la situation déplorable en Belgique, il dénonçait le fait pour un État démocratique de maintenir une partie de sa population dans les limbes de la légalité. Limitation des droits fondamentaux par voie d’arrêtés ministériels, pouvoir discrétionnaire du directeur, logique de faveurs remplaçant le règne de la loi, ineffectivité des recours et quasi-absence de toute obligation pesant sur l’État, le tableau alors dressé était bien sombre.

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Christophe Mincke


Auteur

Christophe Mincke est codirecteur de La Revue nouvelle, directeur du département de criminologie de l’Institut national de criminalistique et de criminologie et professeur à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. Il a étudié le droit et la sociologie et s’est intéressé, à titre scientifique, au ministère public, à la médiation pénale et, aujourd’hui, à la mobilité et à ses rapports avec la prison. Au travers de ses travaux récents, il interroge notre rapport collectif au changement et la frénésie de notre époque.