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Dieu et l’Europe : les vertus d’une omission

Numéro 06/7 Juin-Juillet 2004 par Muriel Ruol

juin 2004

Après d’âpres négo­cia­tions, l’Eu­rope des Vingt-Cinq s’est enfin dotée ce 18 juin 2004 d’une Consti­tu­tion. Contrai­re­ment aux vœux des Polo­nais (dont le Pre­mier ministre Marek Bel­ka s’est fait jus­qu’à la der­nière minute le porte-parole opi­niâtre), celle-ci ne com­por­te­ra aucune réfé­rence expli­cite ni à Dieu ni au chris­tia­nisme. Les évêques polo­nais ont aus­si­tôt réagi : « C’est l’his­toire que l’on fal­si­fie ! », s’in­dignent-ils. Sur le même dia­pa­son, le pape regrette l’o­mis­sion du patri­moine chré­tien dans la Consti­tu­tion euro­péenne, ain­si que l’ou­bli du rôle majeur qu’a joué le chris­tia­nisme dans la longue his­toire des pays d’un conti­nent euro­péen, aujourd’­hui en voie de « réunification ».