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Désaccords fondateurs
Composé de citoyens de diverses communautés spirituelles ou philosophiques, le groupe Avicenne organisait en octobre 2002 un colloque dont le thème était « Quel intérêt y a‑t-il à mentionner ou à taire la référence à une transcendance dans la future Constitution européenne ? »
Un premier colloque concernant l’État européen a été tenu par Avicenne en mai 2001. Grâce au travail de Jean-Marc Ferry et à l’apport de différents intervenants, les participants étaient parvenus à dégager quelques grands axes de réflexion et d’action. Nous avions décidé de remettre ces pistes de travail en chantier et de les soumettre à une nouvelle épreuve de discussion publique. Nous avions choisi, selon la vocation du groupe, de solliciter différentes familles de convictions. La question que nous entendions leur poser est la suivante : Comment vous situez-vous devant les grands axes dégagés lors du
P.-S.
Le projet « Avicenne »
Le groupe Avicenne existe depuis environ huit ans. Il a choisi symboliquement le nom d’Avicenne, ce philosophe et médecin persan musulman de la fin du Xe siècle réputé pour son ouverture culturelle. Il est composé d’hommes et de femmes de différentes communautés spirituelles ou philosophiques, laïques et religieuses, juives, chrétiennes, musulmanes, humanistes. Ils s’y expriment comme citoyens, dans un projet commun, prioritairement intéressés à la construction européenne. En effet, la préoccupation majeure d’Avicenne est de faire émerger l’âme plurielle de l’Europe, en s’interrogeant sur quelle Europe, pour qui et avec qui. Ce projet n’a un sens pour tous qu’à partir de la confrontation féconde des différentes sensibilités — revisitées — de chaque tradition et de chaque mémoire historique.
Le projet Avicenne s’appuie sur la recherche d’un consensus par confrontation. Qu’est-ce à dire ? Nous entendons partir des interrogations nées de la réalité quotidienne des citoyens et de leurs associations, pour nourrir les débats nécessaires à la gestion de la Cité. Nous cherchons à confronter les approches des différentes convictions à ce propos, en n’évitant pas les moments conflictuels. Nous désirons élaborer des propositions à soumettre à deux destinataires : les pouvoirs et instances politiques concernés, à tous les niveaux, et les différentes familles de pensée concernées.