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Déniée, accusée de rompre la solidarité… Et pourtant, elle existe !
Les Wallons ? Ils sont belges, francophones, souvent les deux. Européens, bien sûr ! Urbains, ruraux, du sillon industriel ou de la nationale 4, Carolos, Luxos, principautaires, Picards ou Gaumais… De souche ou d’adoption, comment peut-on encore prétendre être wallon en 2008 ? Par provocation, autodérision, malédiction ? La Wallonie serait un repli. Déjà une rupture de solidarité, bientôt un égoïsme… Ne serait-elle pas un nationalisme ? Une frustration. Et pourtant, elle existe. Comme une force irrépressible, un caillou dans la chaussure, cette petite voix qui dit « non ». La Région a un projet, une histoire, des ambitions. Même si dans la famille fédérale, elle est le parent pauvre, l’enfant majeur qui n’est pas émancipé, celui qui ne s’en sortira jamais seul.