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Défense des droits des femmes. La voix oubliée des hommes

Abo Numéro 2 - 2020 - Droit des femmes féminisme homme et féminisme par Martine Monacelli

mars 2020

Si des moti­va­tions intimes ont pous­sé plus d’un homme à se battre pour les droits des femmes, leur enga­ge­ment intel­lec­tuel dans ce com­bat va bien au-delà du cadre des simples inté­rêts per­son­nels. L’importance de la contri­bu­tion de la pen­sée radi­cale et libé­rale aux XVIIIe et XIXe siècles à la nais­sance des mou­ve­ments d’émancipation fémi­nine, et la part des élites mas­cu­lines dans l’évolution de la condi­tion fémi­nine ne sont plus à démontrer[efn_note]On pour­ra lire uti­le­ment les ouvrages de S. Strauss (1982), K. Gleadle (1995), A. V. John et Cl. Eus­tance (1997) ou la série d’études plus récentes : A. Cher­nock (2010), L. Schwartz (2013), B. Grif­fin (2014) ou M. Mona­cel­li (2017).[/efn_note]. Cet article pro­pose de (re)découvrir quelques-unes des voix mas­cu­lines qui ont joué un rôle indé­niable dans l’architecture du fémi­nisme. Bien que d’appartenances poli­tiques, sociales, sexuelles ou reli­gieuses très diverses, voire oppo­sées, les hommes que nous allons évo­quer ici étaient unis par un même désir de mettre fin à la non-exis­tence juri­dique de la femme, de par­ti­ci­per à la mise en place d’un nou­vel ordre social pro­gres­siste et fon­ciè­re­ment éga­li­taire. De quoi confor­ter tous ceux qui, aujourd’hui, sans être femmes, se reven­diquent « féministes ».

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Si des moti­va­tions intimes ont pous­sé plus d’un homme à se battre pour les droits des femmes, leur enga­ge­ment intel­lec­tuel dans ce com­bat va bien au-delà du cadre des simples inté­rêts per­son­nels. L’importance de la contri­bu­tion de la pen­sée radi­cale et libé­rale aux XVIIIe et XIXe siècles à la nais­sance des mou­ve­ments d’émancipation fémi­nine, et la part des élites mas­cu­lines dans l’évolution de la condi­tion fémi­nine ne sont plus à démontrer[efn_note]On pour­ra lire uti­le­ment les ouvrages de S. Strauss (1982), K. Gleadle (1995), A. V. John et Cl. Eus­tance (1997) ou la série d’études plus récentes : A. Cher­nock (2010), L. Schwartz (2013), B. Grif­fin (2014) ou M. Mona­cel­li (2017).[/efn_note]. Cet article pro­pose de (re)découvrir quelques-unes des voix mas­cu­lines qui ont joué un rôle indé­niable dans l’architecture du fémi­nisme. Bien que d’appartenances poli­tiques, sociales, sexuelles ou reli­gieuses très diverses, voire oppo­sées, les hommes que nous allons évo­quer ici étaient unis par un même désir de mettre fin à la non-exis­tence juri­dique de la femme, de par­ti­ci­per à la mise en place d’un nou­vel ordre social pro­gres­siste et fon­ciè­re­ment éga­li­taire. De quoi confor­ter tous ceux qui, aujourd’hui, sans être femmes, se reven­diquent « féministes ».

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Martine Monacelli


Auteur

professeure émérite des Universités, artiste plasticienne sous le nom de Louise Caroline et descendante de drapiers niçois. Elle travaille le tissu industriel encré, www.louise-caroline.weebly.com