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De Degrelle aux Bienveillantes, Jonathan Littell et l’écriture de la Shoah
Deux ans après le prix Goncourt et celui de l’Académie française, la publication de la traduction allemande des Bienveillantes et celle du texte préparatoire que son auteur a consacré à la langue fasciste de Léon Degrelle, nous sommes ramenés à une œuvre que nombre d’entre nous ont parfois voulu repousser, sans doute parce qu’ils y voyaient comme un risque de ressassement voyeuriste, incompatible avec les exigences du travail de mémoire. Pour tenter de rendre justice au travail de Jonathan Littell, il fallait d’abord revenir sur ses spécifications proprement littéraires. Ce fut le premier but d’une discussion entre la rédaction de La Revue nouvelle et Albert Mingelgrün, professeur associé à l’Institut d’études du judaïsme Martin Buber (ULB) et président de la Fondation de la mémoire contemporaine.