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Dans le vent violent de l’histoire. Parcours d’un enfant de la révolution hongroise, de Zoltan Veress
« Le bon coin pour le Snark ! » cria l’Homme à la Cloche, Tandis qu’avec soin il débarquait l’équipage, En maintenant, sur le vif de l’onde, ses hommes, Chacun par les cheveux suspendu à un doigt. Lewis Caroll, La Chasse au Snark Un regard de biais dominant le pont des Chaines qui relie la citadelle de Buda à la ville […]
« Le bon coin pour le Snark ! » cria l’Homme à la Cloche,
Tandis qu’avec soin il débarquait l’équipage,
En maintenant, sur le vif de l’onde, ses hommes,
Chacun par les cheveux suspendu à un doigt.
Lewis Caroll, La Chasse au Snark
Un regard de biais dominant le pont des Chaines1 qui relie la citadelle de Buda à la ville de Pest, une chevelure éparse et ébouriffée par un coup de vent, de grandes oreilles d’analyste et un profil d’aigle surmonté de lunettes. En haut à droite de la couverture de l’ouvrage2 où figure ce visage amaigri se découpant sur un fleuve gris et laiteux, le titre de la collection : « Paroles singulières ». Et, en effet, c’est bien de paroles qu’il s’agit, le récit de vie qu’il relate ayant été en grande partie enregistré et consigné au fil des conversations familiales et amicales, avant d’être transformé en livre. En épigraphe de cette histoire haletante qui court de la Transylvanie aux cénacles freudo-lacaniens, une citation de l’écrivain triestin Claudio Magris, que l’on imagine extraite de son célèbre Danube : « La Mitteleuropa a été le magnifique et mélancolique laboratoire du malaise de la civilisation. Elle a développé une culture de résistance, en particulier contre les grandes philosophies systématiques du XIXe siècle. »
Entre fleuve et Carpates
L’histoire débute dans une pharmacie dénommée L’Ours noir, située au bord du Danube dont le père du narrateur — un apothicaire hongrois originaire de la ville de Szászrégen3 en Transylvanie — obtint la gérance après avoir épousé la fille du propriétaire. Fruit des œuvres de deux lignées de pharmaciens originaires de la capitale et des confins du royaume de Hongrie, le petit Zoltan, né en 1932, passe son enfance au bord du fleuve qui faillit l’engloutir dans une de ses vagues traitresses. Il en réchappe grâce au secours de son père, lui-même rescapé des eaux de la Maros durant sa jeunesse transylvaine après avoir tenté de sauver sa propre sœur des mêmes flots. Cette histoire de sauvetage des eaux en cascade donne le ton de l’autobiographie posthume de Zoltan Veress, psychanalyste magyaro-belge fondateur du Snark, une institution pour « enfants extrêmement difficiles » dont le nom est emprunté à une œuvre de Lewis Caroll4. Car si le livre est titré Dans le vent violent de l’histoire, c’est d’abord de menaces d’engloutissements aquatiques dont il est question. Il faudra dès lors apprendre à nager, ce que s’empresse de faire son père Arpad dans une piscine de Budapest après avoir renvoyé la gouvernante autrichienne inattentive à l’égard du petit Zoltan. Entre ce sauvetage inaugural et la dispersion finale de ses cendres dans le même Danube en janvier 2011, l’itinéraire de ce héros improbable est pour le moins surprenant.
La première partie du livre, « Un enfant du Danube », évoque la période hongroise de ce parcours, de sa naissance en 1932 à son départ pour l’Ouest après l’écrasement de la révolution de 1956. Un quart de siècle d’une vie particulièrement mouvementée où la quiétude bourgeoise de la pharmacie, blottie à l’ombre de la citadelle de Buda, sera rapidement prise sous les feux croisés de troupes de diverses provenances, pas nécessairement inspirées par « les grandes philosophies systématiques du XIXe siècle ». On se gardera ici d’en évoquer trop de détails — tant ils fourmillent dans un récit à la chronologie parfois bousculée et déboitée -, mais on fera plutôt écho au ton général de l’ouvrage qui navigue entre récit picaresque et humanisme lyrique.
Un voyage dans les Carpates sur les terres paternelles en 1939, par exemple, donne lieu à la narration d’une attaque de loups qui se ruent sur la charrette défendue par le cocher. Même si, un peu plus tard, l’observation des ours fera chou blanc à cause d’un renard malade qui a eu la mauvaise idée de passer la nuit au pied de l’observatoire, on sent vibrer toute la nostalgie de cette Arcadie perdue que représente la Transylvanie pour les Magyars. La grand-mère paternelle de Zoltan n’a-t-elle pas accueilli à Szászrégen l’amiral Horthy lui-même, le régent de Hongrie5 « superbe sur son cheval blanc », en lui offrant le pain de l’hospitalité « lumineuse dans son vêtement folklorique » ?
La description des diverses tribus familiales dans la société d’avant-guerre nous entraine dans un buissonnement de branches et diverticules couvrant une bonne part du territoire hongrois, et nous mène loin dans le passé. Le prénom du père de Zoltan, Arpad, n’est-il pas celui du fondateur de la première dynastie des rois de Hongrie, après que les cavaliers magyars eurent traversé les Carpates en 896 et envahi la plaine pannonienne dans la foulée ? La famille compte même un féodal de la plus belle eau, régnant sur un millier d’hectares et des chevaux de course logeant dans des boxes de marbre. Il ne se prive pas d’exercer son droit de cuissage auprès de paysannes baignées et parées avant d’être honorées par le Maitre, ce dernier ayant reçu auparavant le baisemain de ses manants.
Vents violents
La guerre et ses drames viendront bientôt déchirer la vie des habitants de L’Ours noir, coincés entre le fleuve et la citadelle où se sont repliés les soldats nazis et les Croix fléchées hongroises. De cet observatoire menacé par la débâcle des glaces et la montée des eaux, bombardé et bientôt troué de tous côtés par les obus, le petit Zoltan sera témoin de scènes d’horreur : Juifs exécutés sur la rive de Pest et jetés dans le fleuve, viols à répétition par la soldatesque russe après la chute de la citadelle, découverte de cadavres momifiés de soldats ottomans coincés depuis 1760 sous le Palais royal de Buda… Son père meurt au début de la guerre, sa mère et sa tante atteintes d’un cancer agonisent dans la pharmacie à moitié détruite. Le narrateur de treize ans est envoyé chez le médecin afin qu’il aide sa mère à franchir l’ultime épreuve, après qu’elle ait vidé une bouteille de champagne avec ses enfants. Il s’en souviendra jusqu’à la fin de ses jours.
La nature bourgeoise de la famille Veress n’est pas un atout dans le nouveau régime qui s’installe au sortir de la guerre. La pharmacie est nationalisée et le jeune Zoltan doit se débrouiller pour étudier et survivre dans une atmosphère étouffante, où même les amis les plus proches peuvent être des délateurs. Un seul évènement, livré incidemment avant de faire mention des lectures qu’il partageait avec sa mère — dont Mann, Zweig et Freud -, évoque un possible motif de la vocation psychanalytique de ce compatriote de Sandor Ferenczi. Un de ses cousins faisait le désespoir de ses parents par son comportement masturbatoire compulsif lors de vacances communes. Le jeune Zoltan est consulté. « Ma mère et ma tante en parlent, se demandent ce qu’il est possible de faire pour le modérer. Elles sollicitent mon avis. Là aussi, comme au sein de ma propre famille, j’ai un statut particulier : celui du grand frère. » Et il « écoute, écoute… Début de ma vocation de psychanalyste ! ». Souvenir d’enfance peut-être érigé en motif vocationnel dans l’après-coup de la remémoration autobiographique, car le livre donne curieusement assez peu d’indications sur les fondements profonds de la vocation freudienne de Zoltan Veress, pourtant à la base d’une obstination peu commune après son arrivée en Belgique en 1956.
Les années vécues sous le joug communiste verront le futur fondateur du Snark se débattre entre études secondaires chez de bons pères piaristes, bientôt réduits à l’état laïc, travaux de terrassier pour survivre, tentatives de fuite pour gagner Vienne et la liberté. Ses multiples demandes d’inscription à l’université (médecine, pharmacie, puis langues orientales) seront systématiquement refusées à cause de ses origines bourgeoises. Il travaillera dès lors comme ouvrier spécialisé, tout en suivant des études de théologie avec deux séminaristes qui se suicideront quelques années plus tard, poussés à bout par le régime. Zoltan, lui, se fait percer la rétine pour tenter d’échapper au service militaire. Cela ne l’empêchera pas de faire le coup de feu contre les Soviétiques pendant la révolution hongroise, avant de monter dans le dernier train qui franchira la frontière autrichienne le 5 novembre 1956. Lors d’une halte à Vienne, il confie à un de ses oncles qu’il souhaite faire des études de médecine pour devenir psychanalyste. Celui-ci lui conseille plutôt le commerce du café de luxe dans la capitale autrichienne…
“Retourner la peau du destin”
Cette très belle expression6 qu’aurait souvent utilisée Zoltan Veress donne son titre à la seconde partie du livre consacrée aux années belges. À vingt-quatre ans, le révolutionnaire de Budapest débarque dans un pays dont il ignore à peu près tout, à commencer par la langue française, mais où existe un réseau de réfugiés hongrois qui peut l’aider. Il veut toujours être médecin pour devenir analyste, ayant lu de nombreux ouvrages de Freud et de Ferenczi dont les livres circulaient sous le manteau à Budapest et constituaient, confie-t-il, « une forme de résistance ». Les années d’apprentissage en Belgique sont aussi riches en péripéties que les années hongroises, même si le vent y est moins violent ou, pour le moins, d’une autre nature que celui de la « grande histoire ». C’est toute l’extraordinaire obstination d’un Veress ne manquant pas d’ambition (comme celle de devenir « président d’une Europe unie », réminiscence du légendaire Arpad?) qui transparait dans ces pages, de plus en plus liées aux soubresauts du monde freudo-lacanien et de la postérité de Mai 68.
Le parcours universitaire entamé à Louvain a de quoi donner le tournis et l’on a parfois de la peine à suivre, le déroulé du livre — souvent très proche du style oral — n’étant pas toujours très linéaire. Après avoir commencé des études médicales, le titre de médecin étant obligatoire pour devenir membre de la Société belge de psychanalyse de l’époque, l’impétrant s’oriente vers l’économie « pure » pour changer le sort du tiers-monde, puis la psychologie où il fait son mémoire sur les religieux contemplatifs sur la base du test de son compatriote Szondi. Une autre école psychanalytique, l’École belge de psychanalyse, vient par ailleurs de se créer en Belgique sous l’influence lacanienne et n’exige pas de diplôme de médecin. L’assistant en économie de l’UCL (qui a entretemps passé un an au Congo7 pour arrondir ses fins de mois et pouvoir se payer une psychanalyse) en devient aussitôt membre, sans avoir encore fait de cure ! Il décide d’en entamer une avec celui qui sera l’analyste de nombreux lacaniens belges de la première heure et par ailleurs traducteur des célèbres Mémoires d’un névropathe du magistrat Daniel Paul Schreber, Paul Duquenne. Le voilà qui, selon son expression, « tombe dans la marmite » freudo-lacanienne. Il rencontre Lacan qui le sollicite pour traduire les œuvres complètes de Ferenczi, mais découvre in extremis que les droits ont été accordés à une autre maison d’édition. Épisode étrange où le directeur de la collection aux éditions du Seuil et éditeur de Lacan, François Wahl, apprend du traducteur potentiel qui vient lui-même de le lire dans Le Monde que c’est Payot qui a entamé la traduction…
Toutes ces années de formation sont aussi celles où, dans un premier temps, le réfugié hongrois devra financer ses études et sa vie en Belgique en travaillant comme serveur à l’Alma (restaurant universitaire de l’UCL à Leuven) ou comme ouvrier dans une usine d’armement à Court-Saint-Etienne. Puis, diplôme obtenu, œuvrer comme assistant de recherche en économie, ce qui lui vaudra notamment de réaliser une étude sur le chômage des femmes à Mouscron. C’était avant que les jeunes gauchistes ne « s’établissent » en usine pour partager la condition ouvrière, ce que le révolutionnaire anticommuniste de Budapest avait déjà eu l’occasion de faire au pays du socialisme réel. Belle inversion des parcours et télescopage des expériences qui lui feront croiser, comme d’autres réfugiés d’Europe orientale, les militants soixante-huitards dont il partage certaines espérances, mais pas toutes les illusions. Car si la psychanalyse et la politique sont « les deux fils rouges » de ses engagements, il demeure farouchement antiautoritaire et méfiant à l’égard de « toute dérive totalitaire ». Comme l’illustre notamment l’anecdote d’une rencontre avec Lanza del Vasto qui lui apparait rapidement comme un gourou venu recruter en milieu estudiantin.
Maitres et révolutionnaires
Les évènements se poursuivent à un rythme soutenu et compressé par le style oral et l’urgence du temps qui reste, avec les « éclatements » et les « guerres » analytiques à répétition qui verront le petit monde freudo-lacanien se diviser comme par scissiparité, à la manière des groupes révolutionnaires de l’époque — selon la formule consacrée chez les gauchistes : « Deux trotskystes, une internationale ; trois trotskystes, une scission » — dont certains sont issus. À moins qu’ils ne viennent de la Société de Jésus, dont de nombreux membres auraient atterri sur le divan de Zoltan Veress avant de passer éventuellement au fauteuil. La sociologie du monde analytique et du « champ de la cure des âmes », comme disait Pierre Bourdieu, trouvera ici de quoi alimenter son moulin. Ainsi, la narration des causes de sa distanciation avec Lacan semble curieusement une affaire de commensalité après son séminaire : « Au début, lorsque le nombre de participants est encore limité, je suis toujours invité à sa table. Ensuite, il y a trop de monde. Je prends mes distances. C’est fini. »
Au-delà des péripéties singulières et des groupes ou institutions concrets que le destin de Veress a croisés, on retiendra une problématique plus générale qui traverse cette seconde partie du livre tout en faisant écho à la première. Celui qui est parfois surnommé le « conquérant de l’inutile » par ses camarades du Snark apparait tout au long de son parcours très partagé entre, d’un côté, un désir d’émancipation et d’autogestion radicale, et, de l’autre, une affiliation à des groupes et des systèmes de pensée toujours menacés par la « dérive totalitaire » et le dogmatisme. Comme il le souligne lui-même dans un paragraphe éclairant, il reconnait avoir tout autant « sous-estimé l’anarchie qui conduit à des discussions interminables n’aboutissant à rien » que l’«autoritarisme lacanien ».
Mais l’auteur ne fait pas le lien entre ces deux phénomènes qui ont déchiré tant de révolutionnaires. Lacan avait pourtant bien résumé la chose dans une boutade lancée aux enragés de Vincennes : « En tant que révolutionnaires vous cherchez un Maitre. Vous l’aurez ! » Ironie du sort, sa personne constituera pour nombre d’entre eux, qui passeront de la cause du peuple à la cause freudienne8, une incarnation du Maitre dont l’image hypnotisante ornera publications et cabinets d’affidés. On ne peut s’empêcher de rapprocher ce mouvement pendulaire entre volonté d’autonomie et séduction des discours totalisants — y compris ceux qui font la part belle à la béance des fondements et au « manque dans l’Autre » — de ce que Gauchet a analysé pour l’avènement de la démocratie politique. Pour le sujet individuel également, ce parcours d’affranchissement (si tant est…) se fait souvent à reculons, sinon dans les affres de la servitude volontaire et des microreligions séculières. Les utopies de la fin de l’histoire ne concernent pas que les mouvements collectifs, mais également les parcours singuliers au temps de l’individualisme. Devenir soi-même ou finir sa cure, sous la houlette d’un maitre New-Âge ou freudo-lacanien, présentent après tout quelques affinités de structure, même si les référents théoriques sont totalement différents.
Le rebelle de Budapest maintiendra cependant, contre vents et marées, son engagement démocratique et sa filiation à Sandor Ferenczi9, qui apparaissent comme une des clés de voute de son attitude dans les conflits analytiques. D’où sa participation à la création du groupe Le questionnement psychanalytique qui, malgré sa référence parfois lassante à « Freud-et-Lacan » (dont les portraits ornent également le site), semble s’être relativement dégagé des dogmatismes sectaires et des chapelles parisiennes.
Entre citadelle et fleuve, dissolution dans les flots de l’anarchie et attachement au roc du pouvoir d’où l’on surplombe les courants, le parcours surprenant de Zoltan Veress, enfant du Danube et de la révolution, incarne de manière emblématique ce que nombre d’entre nous ont tenté de traverser. Sans toujours parvenir à franchir le pont des Chaines.
- Premier pont permanent traversant le Danube en Hongrie, le pont des Chaines inauguré en 1849, est l’emblème de Budapest. Le pont sera détruit par les nazis en janvier 1945, puis reconstruit.
- Les Éditions de Paris, Max Chaleil, 2011.
- Située dans le Judet de Mures, la ville porte trois noms, comme toujours dans cette région tourmentée et composite : Szászrégen en hongrois, Sächsisch-Regen en allemand et Reghin en roumain. Sa population était majoritairement hongroise avant le traité de Trianon (1920) qui rattacha la Transylvanie au royaume de Roumanie.
- La Chasse au Snark. Une agonie en huit crises, chef-d’œuvre du nonsense écrite en vers. Le nom de l’animal mythique pourrait être un mot-valise combinant snail (escargot) et shark (requin).
- L’épisode se situe probablement dans les années quarante, la Hongrie alliée à l’Allemagne ayant récupéré une partie de la Transylvanie, notamment la région de Szászrégen.
- Il s’agirait du sens littéral de l’idéogramme signifiant « révolution » en chinois.
- Dans la ville de Buta chez les frères maristes qui « seront jetés au fleuve » après l’indépendance, note l’auteur. Curieuse ressemblance des noms et des situations.
- Voir à ce sujet le témoignage éclairant et autobiographique de l’ancien maoïste et psychanalyste Michel Schneider dans Lacan, les années fauves, PUF, 2010. En particulier le premier chapitre, « D’une passion l’autre ». L’auteur y écrit notamment ceci, alors qu’il raconte sa sortie d’une organisation maoïste pour aboutir dans un groupe lacanien : « Évidemment, il y eut une rechute. Ma servitude volontaire n’a pas cessé tout de suite. À ma saison “tout politique” a succédé ma saison “tout psychanalytique”. Comme quelques autres maoïstes, j’ai changé de maitre, le cigare de Lacan offrant un “trait unaire” plus à la mode que la verrue de Mao. »
- Sur la place très particulière et importante de Ferenczi dans le mouvement analytique, voir le livre d’Anne Millet, Psychanalystes, qu’avons-nous fait de la psychanalyse ?, Seuil 2010.