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Conférence mondiale contre le racisme. Durban, au bonheur d’un (très) Moyen-Orient

Numéro 9 Septembre 2001 par Pascal Fenaux

juillet 2016

La confé­rence du Dur­ban risque de res­ter dans les mémoires pour avoir com­pli­qué plus encore, comme s’il en était besoin, la recherche d’une solu­tion paci­fique et durable au conflit qui oppose depuis plus d’un siècle le mou­ve­ment sio­niste et l’É­tat d’Is­raël au mou­ve­ment natio­nal pales­ti­nien. Minée d’emblée par une forte hos­ti­li­té israé­lienne et des ini­tia­tives diplo­ma­tiques arabes déma­go­giques et irres­pon­sables, la Confé­rence mon­diale contre le racisme (CMCR), s’é­loi­gnant de son objet prin­ci­pal, s’est trans­for­mée en un tri­bu­nal inter­na­tio­nal condam­nant le sio­nisme, qua­li­fié d’i­déo­lo­gie “raciste”. En outre, en ne par­ve­nant qu’in extre­mis à évi­ter l’as­si­mi­la­tion révi­sion­niste des poli­tiques dis­cri­mi­na­toires israé­liennes à des “actes d’ho­lo­causte” et de “géno­cide”, cer­tains États par­ti­ci­pants et nombre d’ONG ont jeté l’ombre du soup­çon sur ceux qui caressent le rêve d’une solu­tion au conflit fon­dée sur l’é­ga­li­té et la réci­pro­ci­té entre Israël et la Palestine.

Pascal Fenaux


Auteur

Pascal Fenaux est membre du comité de rédaction de La Revue nouvelle depuis 1992. Sociologue, il a poursuivi des études en langues orientales (arabe et hébreu). Il est spécialiste de la question israélo-palestinienne, ainsi que de la question linguistique et communautaire en Belgique. Journaliste indépendant, il est également «vigie» (veille presse, sélection et traduction) à l’hebdomadaire Courrier international (Paris) depuis 2000. Il y traite et y traduit la presse «régionale» juive (hébréophone et anglophone) et arabe (anglophone), ainsi que la presse «hors-zone» (anglophone, yiddishophone, néerlandophone et afrikaansophone).