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Comment l’école affecte la cohésion sociale

Abo Numéro 5 – 2022 - cohésion sociale éducation par Jean-Paul Lambert

juillet 2022

Dans cet article, appuyé sur des tra­vaux récents (Lam­bert, 2021), nous nous inté­res­sons à la ques­tion sui­vante : l’éducation peut-elle contri­buer à affer­mir la cohé­sion sociale et, si oui, par quelles voies ? Certes, l’éducation semble bien jouer un rôle car les enquêtes sou­lignent de façon concor­dante le faible niveau de sco­la­ri­té (égal, voire infé­rieur, au niveau du secon­daire supé­rieur) des popu­la­tions se per­ce­vant comme déclas­sées. Mais les tra­vaux empi­riques peinent jusqu’ici à iden­ti­fier les voies par les­quelles l’éducation pour­rait exer­cer ce rôle de « moteur » de la cohé­sion sociale[efn_note]Les tra­vaux éco­no­mé­triques ten­tant de tes­ter l’incidence pos­sible de l’éducation sur la cohé­sion sociale retiennent typi­que­ment, comme variables expli­ca­tives pos­sibles, la part fai­ble­ment diplô­mée (ou, alter­na­ti­ve­ment, for­te­ment diplô­mée) de la popu­la­tion ou le niveau moyen de for­ma­tion de celle-ci. La contri­bu­tion expli­ca­tive de ces variables appa­rait, soit nulle, soit, au mieux, très faible.[/efn_note]. C’est cette ques­tion que nous ten­te­rons d’éclairer.

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Dans cet article, appuyé sur des tra­vaux récents (Lam­bert, 2021), nous nous inté­res­sons à la ques­tion sui­vante : l’éducation peut-elle contri­buer à affer­mir la cohé­sion sociale et, si oui, par quelles voies ? Certes, l’éducation semble bien jouer un rôle car les enquêtes sou­lignent de façon concor­dante le faible niveau de sco­la­ri­té (égal, voire infé­rieur, au niveau du secon­daire supé­rieur) des popu­la­tions se per­ce­vant comme déclas­sées. Mais les tra­vaux empi­riques peinent jusqu’ici à iden­ti­fier les voies par les­quelles l’éducation pour­rait exer­cer ce rôle de « moteur » de la cohé­sion sociale[efn_note]Les tra­vaux éco­no­mé­triques ten­tant de tes­ter l’incidence pos­sible de l’éducation sur la cohé­sion sociale retiennent typi­que­ment, comme variables expli­ca­tives pos­sibles, la part fai­ble­ment diplô­mée (ou, alter­na­ti­ve­ment, for­te­ment diplô­mée) de la popu­la­tion ou le niveau moyen de for­ma­tion de celle-ci. La contri­bu­tion expli­ca­tive de ces variables appa­rait, soit nulle, soit, au mieux, très faible.[/efn_note]. C’est cette ques­tion que nous ten­te­rons d’éclairer.

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Jean-Paul Lambert


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