Skip to main content
Lancer la vidéo

Chili : ce qui se passe là-bas

Numéro 8 - 2019 - affrontement Amérique latine Chili manifestation par Paola Stévenne

décembre 2019

Le samedi 19 octobre 2019, par WhatsApp, je reçois un message sibyllin : « On va bien. Tout est rentré dans l’ordre. Hier soir, c’était la folie mais, maintenant, tout est normal. L’état d’urgence restreint la liberté de mouvement et de réunion, donne tous pouvoirs à l’armée. Ce soir, il y aura probablement un couvrefeu. De la fragilité d’une […]

Le Mois

Le samedi 19 octobre 2019, par WhatsApp, je reçois un message sibyllin : « On va bien. Tout est rentré dans l’ordre. Hier soir, c’était la folie mais, maintenant, tout est normal. L’état d’urgence restreint la liberté de mouvement et de réunion, donne tous pouvoirs à l’armée. Ce soir, il y aura probablement un couvrefeu. De la fragilité d’une démocratie. »

L’armée dans les rues de Santiago du Chili, le couvrefeu : des mesures qui réveillent le souvenir de la dictature d’Augusto Pinochet (1973 – 1990), la terreur a été décrétée à minuit treize par le président de la République, Sebastián Piñera.

Sur internet, peu d’infos. Le 4 octobre, de brefs communiqués de presse annoncent une hausse de 30 pesos des transports publics. Des lycéen·ne·s s’organisent. Leur stratégie est simple. Chaque lycée occupera la station de métro la plus proche de son école. Evadir, no pagar, otra forma de luchar (frauder, ne pas payer, une autre manière de lutter). Ils ont choisi de dénoncer l’augmentation du cout des nécessités de base (eau, électricité, transports…) par des actions collectives de fraude. Leur action, pendant onze jours, aura pris de plus en plus d’ampleur.

Le lundi 7 octobre, ce sont deux groupes (issus de deux écoles secondaires) qui entrent, simultanément, sans payer dans deux stations de métro du centre de Santiago. La semaine suivante, le 14 octobre, l’action de fraude frappe quatre-vingts des cent-trente-six stations.

Dès le 8 octobre, pour faire face à ces dangereux fraudeurs, Métro SA (compagnie de transports publics) fait appel à l’État. La police contrôle les entrées de différentes stations, des lycéen·ne·s sont arrêté·e·s et brutalisé·e·s. La tension monte de jour en jour. Dans plusieurs stations, des bornes de contrôle sont démontées, des tourniquets forcés… Ne sont plus desservis les arrêts où l’on signale des lycéen·ne·s. La presse les criminalise. On fait grand cas de dangereux actes de vandalisme qui contrastent avec les visages riants de ces enfants en uniforme qui sautent par-dessus les bornes de contrôle.

Le vendredi 18 octobre, 90 % des effectifs de police de Santiago sont affectés à la protection du métro. Vers 18 heures, l’ensemble du réseau est suspendu. Des centaines de milliers de Chiliens rentrent comme ils peuvent chez eux. Les rues de Santiago sont bondées de bus, voitures et piétons. La capitale est à l’arrêt. Ici et là, on voit apparaitre des barricades, un bus brule, un monument… Les forces de l’ordre affrontent des manifestants. Puis, tout à coup, simultanément, à 21 heures, des incendies se déclarent dans quatre stations de métro. Vers 22 heures, c’est au tour des escaliers d’urgence d’un immeuble de la compagnie d’électricité Entel. L’entreprise déclare, sur son compte Twitter, qu’il s’agit d’un incendie criminel prémédité. Dans plusieurs endroits de la ville, des autopompes et des policiers armés font face à la population. Vers 22h30, cela s’envenime, plusieurs autres incendies éclatent. Métro SA estime ses pertes à 630.000 euros. On rapporte des pillages de supermarchés, de pharmacies… Une grande colère a embrasé la ville.

Peu après minuit (le samedi 19 octobre), le président Piñera s’adresse au pays et décrète l’état d’urgence « à la suite de la destruction de la propriété publique et privée ». J’éprouve des difficultés à comprendre encore aujourd’hui la chronologie des évènements. Selon les services de renseignement chiliens, Cuba et le Venezuela (le communisme et le bolivarisme) seraient derrière les incendies du métro.

Ce jour-là, à l’heure du couvrefeu, je reçois un nouveau message libéré, cette fois, de toute prudence, « Pour ceux qui ne sont pas là en ce moment. Partout : cacerolazo1, klaxons, cris, chants… La révolution commence. » Un hashtag devient viral : #chiledesperto, le Chili s’est réveillé.

Ils nous ont tout pris, même la peur

2

Ce qui a commencé par des manifestations d’étudiants s’est transformé en un vaste mouvement populaire. Le 25 octobre 2019, plus d’un million-deux-cent-mille personnes de tout âge et de tous horizons (pratiquement un habitant sur cinq) a manifesté dans les rues de Santiago ainsi que des centaines de milliers dans le reste du pays. Cette « explosion » populaire — comme le mouvement des gilets jaunes, Haïti, l’Équateur, le Mexique en 2017, l’Argentine en 2012… — fait suite à l’annonce de l’augmentation d’un service de base et agrège des revendications multiples qui concernent toutes les sphères de la vie : l’éducation pour tou·te·s, des salaires et des pensions dignes, la fin de la privatisation des ressources naturelles, la fin des violences policières, de la corruption, plus de justice, des soins de santé accessibles… Ce n’est ni une nouveauté ni une spécialité chilienne3. Ce qui est proprement chilien se condense dans le hashtag No son 30 pesos, son treinta años (ce ne sont pas trente pesos, ce sont trente ans).

La réponse populaire, tonitruante à la militarisation et au souvenir de la dictature qu’elle a réveillé est étonnante. Contrairement à l’Argentine (par exemple), le Chili n’a pas jugé les militaires. Les familles de disparus cherchent encore leurs corps… Personne ne leur dit où ils sont. Une loi d’amnistie, léguée lors de la transition démocratique par Augusto Pinochet, confisque depuis trente ans toute possibilité de justice.

Or, de manière signifiée, depuis la déclaration de l’état d’urgence, les Chiliens parlent de la peur héritée de ces années-là et la défient. Sur internet et dans les manifestations, on voit fleurir les : « Nous sommes les petits-enfants de ceux que tu n’as pas réussi à faire disparaitre. Nous n’avons pas peur/Nous sommes les petits enfants des ouvrier·e·s que tu n’as pas réussi à assassiner/Mes grands-parents avaient peur. Pas moi/Si ta grand-mère a peur, c’est normal. Elle se souvient dans son corps de la dictature. Embrasse-la et dis-lui qu’on a besoin d’elle. Il s’agit de lutter pour notre présent et notre futur, etc. Nous ne retournerons pas vers la normalité car le problème, c’était la normalité.4 »

Le peuple chilien exige, aujourd’hui, le retrait des militaires, la destitution du président, des salaires décents, des pensions, l’accès aux soins de santé, à l’éducation, etc., une nouvelle Constitution. Il s’agit d’en finir avec l’héritage de la dictature et le modèle néolibéral imposé de force5, et maintenu depuis, grâce au cadre juridique dicté par Augusto Pinochet6. En effet, le Chili a servi de laboratoire à l’économiste Milton Friedman (prix Nobel en 1976). Sur ses conseils économiques, la dictature a organisé la privatisation des secteurs de la santé, de l’éducation, de même que l’ouverture aux investissements étrangers (cette privatisation s’est poursuivie, en démocratie, au cours des trente dernières années). Pour permettre et soutenir ce parti pris économique, le dictateur Augusto Pinochet a fait réécrire une Constitution qui légalise la réduction des droits constitutionnels que pourraient être l’éducation, la santé, les pensions, pour les livrer aux lois du marché. C’est cette limitation des droits qu’une large frange de la population remet en cause aujourd’hui. Autant dire que ce désir de changement rencontre peu d’adhésions de la part de l’armée et de l’élite économico-politique.

La répression est brutale, le mouvement démocratique

En termes de disparus, aucun chiffre officiel n’existe encore. On parle de 20 ou de 59 morts. On dénombre 1.132 blessés dont 533 par balle, 3.243 détenus dont 347 mineurs, 43 cas d’enfants maltraités, 19 cas de viols (perpétrés par les forces de l’ordre), de cas de torture, de centres de détentions secrets… L’Institut national des droits humains (INDH) recense cent-vingt plaintes judiciaires dont cinq pour meurtres, dix-huit pour agressions sexuelles et septante-six pour tortures.

Dans ce climat de violence, les Chiliens alternent cacerolazos, manifestations, rencontres politiques ; créent des hashtags, des points d’assistance médicale, juridique, font des concerts, organisent des soupes populaires… Dans l’ensemble, il s’agit d’actions pacifiques spontanées sans leadeur charismatique, caractérisées par un refus des partis politiques traditionnels. L’état d’urgence a provoqué un renversement dans l’énergie et l’imaginaire de la population chilienne. Il s’agit de se réunir, s’exprimer, désobéir au couvrefeu, prendre la parole, exposer les problèmes, les consignes. Faire entendre et, « augmenter la légitimité de leur révolte »7… À tout prix. On observe une prise de conscience et une revendication claire du rôle de citoyen·ne. Les acteur·trice·s de cette mobilisation constituent un groupe hétérogène : des étudiant·e·s (un des acteurs politiques les plus organisés du Chili ces quinze dernières années), des féministes, des pensionné·e·s, des militant·e·s et des sympathisant·e·s de gauche, une large frange de la classe moyenne ou basse sans couleur politique affichée, des conservateur·trice·s déçu·e·s par Piñera et des précaires. La mobilisation reproduit la tactique des foyers : des marches et des manifestations massives en alternance avec des actions sporadiques… La mobilisation permanente, quoi qu’il en coute. Les manifestations et les marches sont généralement pacifiques jusqu’à l’arrivée d’effectifs policiers et militaires. Tout cela est palpable d’ici.

Un thermomètre social réalisé par le Nucleo Milenio en Desarollo Social (Centre de recherche en sciences sociales et en économie) et le Centro de Microdatos (Centre d’étude et de productions de données de la faculté d’économie de l’université du Chili) montre que 85,8 % de la population est en accord avec le mouvement social. Les deux mots majoritairement cités pour définir ce qui les fédère sont « inégalités » et « justice ».

À la question « Participez-vous d’une manière ou d’une autre au mouvement social ? », 55,3% de la population répond oui. Une majorité (70,2%) des répondant·e·s pense que le président et le gouvernement ne reconnaissent pas les demandes du mouvement.

Plus de 83% des personnes interrogées pensent que le conflit pourrait être résolu par un des scénarios suivants : « Le gouvernement appelle à un plébiscite pour approuver différentes modifications » ou « le gouvernement convoque des instances de discussion citoyennes pour faire surgir des propositions ».

Dans les questions ouvertes sur la résolution du conflit, les mots les plus employés sont « écouter », « gens », « peuple », « président » et « Constitution ».

Quelque 76% des personnes interrogées signalent qu’elles sont en désaccord ou totalement en désaccord avec la Constitution, 80,7% pensent qu’il est important de la changer, 70% déclarent avoir la volonté de participer aux assemblées préparatoires de ce nouveau texte ; 92,5% des personnes interrogées se sentent concernées émotionnellement par ce possible, 87% ressentent de l’espérance et de l’intérêt, 19,2% de la peur et, enfin, 35,4 % de l’anxiété.

Ce qu’il y a de notable dans ce désir d’une nouvelle Constitution, c’est, d’une part, l’ambition de citoyenneté et son corolaire, la confiance dans la démocratie comme système politique (malgré une méfiance largement partagée vis-à-vis des politiciens et des partis politiques) et, d’autre part, ce qui a conduit à ce désir : une ambition d’égalité.

Selon un classement réalisé par l’ONU, le Chili est l’un des pays où la richesse est le moins bien répartie (le pays se situe à la cent-treizième place sur cent-vingt-huit). Le salaire médian (498,95 euros) est proche du salaire minimum (375,46 euros)8. Selon une étude de l’université Diego Portales, les transports peuvent représenter jusqu’à 30% des dépenses pour les familles les moins favorisées, contre seulement 2 % pour les plus aisés. Il s’agit de changer le pacte social, l’esprit de la Constitution de Pinochet : remettre en cause la sacrosainte liberté d’entreprendre et le libre marché, deux piliers qui ont valu au Chili d’être cité en exemple pour son « miracle économique » (la croissance devrait atteindre 2,5% cette année). Miracle particulièrement juteux pour les 1% les plus riches du pays qui détiennent 26,5% du PIB national. Ce que le peuple comprend aujourd’hui, c’est que tout a été vendu : les ressources de base comme la terre, l’eau… (ce contre quoi se bat le peuple mapuche criminalisé par les gouvernements successifs); les droits, qui jusqu’à la dictature étaient constitutionnels, comme l’éducation, la santé, les retraites… Ce pays de trois-mille-cinq-cent kilomètres de long, coincé entre la cordillère des Andes et l’océan Pacifique, qui produit 34% du cuivre et 35% du lithium mondial, sans parler du rôle qu’il joue sur les marchés de matières premières aussi différentes que l’arsenic, le bore, l’iode, le molybdène, le rhénium, le sélénium, l’argent, ou sur celui des ressources agro-alimentaires (pisciculture, fruits de mer et crustacés, vins, fruits et légumes, etc.), a compris que le modèle économico-politique qui régissait sa vie depuis 1973 est hanté du mépris de la vie hérité de la dictature militaire. S’ils veulent vivre, ne pas disparaitre, ils n’ont pas d’autre choix que de se battre pour un nouvel ordre des choses. Ce qui ne va pas sans remise en cause de l’ordre mondial.

Ce qui se passe là-bas

Évidemment, je pourrais me dire que ça se passe très loin. Mais je suis née là-bas. J’ai quitté ce pays, haute comme trois pommes, dans les bras de ma mère. Comme des centaines de milliers d’autres, elle fuyait la dictature militaire d’Augusto Pinochet (malgré la difficulté à comptabiliser exactement le nombre d’exilés, on tend à estimer qu’entre cinq-cent-mille et un million de Chiliens auraient quitté, plus ou moins volontairement, le pays, entre 1973 et 1989).

J’ai donc eu la chance de grandir en démocratie, chez nous, dans un entourage animé par une sorte d’urgence. L’urgence de la joie. Est-ce une drôle de manière de parler de l’exil forcé ? Peut-être. Pourtant, dans mon souvenir, les adultes qui ont bercé mon enfance ont choisi de cultiver ce qui leur avait été arraché. J’ai grandi dans une liberté totale de pensée et de parole, un sens aigu de la solidarité (les problèmes des uns concernaient les autres) et la certitude qu’un monde meilleur pour tou·te·s était possible.

C’est cela, sans doute, qui m’empêche, aujourd’hui d’analyser avec bienveillance ou mépris le désir démocratique qui se manifeste, aujourd’hui, au Chili. Ce pays n’est pas, pour moi, une lointaine république bananière.

Je m’interroge pourtant, comme d’autres, le plus lucidement possible, sur les possibilités de succès de l’actuel mouvement populaire. Par trois fois déjà, en quinze ans, des mouvements lycéens et étudiants (2006, 2011, 2018) ont été la figure de proue d’exigences démocratiques qui ont poussé les gouvernements successifs, de gauche et de droite, à apporter des réformes jugées insuffisantes hier et aujourd’hui.

L’impossible chronologie des premières heures de ce mouvement pousse certains à penser que d’autres forces sont à la manœuvre dans ce qui s’est produit. Le gouvernement chilien invoque le fantôme du communisme alors que les médias indépendants du pays accusent l’armée et l’élite économique. Il est possible que quelque chose ait été savamment orchestré et que les étudiant·e·s aient été instrumentalisé·e·s dans un projet dont nous ne connaissons rien (je ne crois pas à la thèse du fantôme du communisme). Mais de la rage quelque chose a surgi. La vie déborde.

Je choisis d’y croire non parce que je suis, en partie, chilienne. À moins d’être de très mauvaise foi, aucun d’entre nous ne peut nier que ce qui est en train de se produire là-bas interroge, avec force, l’ordre économique et la conception du politique. Cette interrogation locale et particulière (ancrée dans l’histoire politique et économique du Chili) est reliée à des choix économiques et politiques qui nous impliquent ici et là-bas. Une remise en cause entêtée de l’ordre mondial est à l’œuvre. Cette remise en cause porte un imaginaire et des désirs politiques en Équateur, en Haïti, au Chili, au Liban, etc., mais aussi en Europe. Un imaginaire qui ne résout rien et conteste les vieilles recettes orthodoxes (parce qu’elles n’ont rien résolu). C’est un imaginaire encore informe. Pas rien. L’époque de contestations que nous traversons pose des questions qui nous sont communes. Nous aurions tort de ne pas les prendre en compte, de ne pas tenter d’y répondre… Tort de déléguer cela aussi aux générations futures.

  1. Concert de casseroles de protestation traditionnel depuis la dictature.
  2. Lors d’une manifestation, une femme porte une pancarte : nos quitaron todo hasta el medio.
  3. Voir Stange H. et al., « Rabia. Miedo, abusos y desordenes en el oasis chileno ».
  4. No volveremos a la normalidad porque la normalidad era el problema, phrase projetée la nuit sur un immeuble de Santiago.
  5. Klein N., La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre, Toronto, Léméac/Actes Sud, 2008.
  6. Onze jours après le coup d’état, Augusto Pinochet crée un groupe de travail supervisé par une équipe de juristes chargé de rédiger une nouvelle constitution qu’il fera voter en 1980 et qui, à part quelques modifications, est toujours d’actualité aujourd’hui.
  7. Voir à ce propos Stange H., Faure A., Lagos Cl., Salinas Cl., Jara R. et Lagos A., « Rabia. Miedo, abusos y desordenes en el oasis chileno ».
  8. Selon les chiffres de l’Institut national de statistiques chilien.

Paola Stévenne


Auteur

Paola Stévenne a étudié la philosophie à l’ULB et la réalisation à l’INSAS (1998). Témoigner du monde qui l’entoure, questionner l’humain, la passionnent mais, ce qui l’obsède c’est la présence ou l’absence d’imaginaire. Thématique qu’elle explore dans ses œuvres de documentaire et de fiction comme dans la vie en travaillant sans relâche à ce qui renforce et multiplie notre capacité à inventer. Parmi ces œuvres : Je me souviens de la salle de bain avec Sarah Masson (BD), La princesse de cristal (livre cd), Terres de confusion (film), Bboys/Fly girl (film), Le modélisateur et Description d’une image avec Guillermo Kozlowski (radio), La mort de l’Ogre, Petite leçon d’économie avec Serge Latouche, François Maspero ou ce désir acharné d’espérance avec Sylvie De Roeck (radio), Je suis la baleine, V pour variation, La chambre des filles, La princesse de cristal, Un métier de Nanti (étude) avec Renaud Maes, Est-ce ainsi que les hommes vivent? (Lola, casting, le regard d’Anna), El Newen, Ce qui se passe là-bas, … Parallèlement à son travail d’autrice, Paola Stévenne ne cesse de transmettre et d’interroger sa pratique à travers des master class, des accompagnements de projets et dans des cours et ateliers qui donnent lieu à des films collectifs et des textes pour le théâtre. Elle a également été présidente du comité belge de la scam*, membre fondateur de l’Asar, membre de EFDF et, élue femme de l’année par les Grenades avec quarante-neuf autres femmes qui ont marqué, par leur action ou leur art, l’année 2019.
La Revue Nouvelle
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.