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Blogs et slow revue, la valse à deux temps
Quand la presse touche le fond, La Revue nouvelle en produit. C’est son rôle. En reprenant des termes à la mode, votre revue préférée, n’ayons pas peur des mots, s’est intitulée « slow revue ». Il s’agissait de marquer, après les slow food, science, tourism et trains (ah non, dans le cas de la SNCB, ce n’est pas […]
Quand la presse touche le fond, La Revue nouvelle en produit. C’est son rôle. En reprenant des termes à la mode, votre revue préférée, n’ayons pas peur des mots, s’est intitulée « slow revue ». Il s’agissait de marquer, après les slow food, science, tourism et trains (ah non, dans le cas de la SNCB, ce n’est pas intentionnel), de marquer notre attachement à ce qu’apporte l’écoulement du temps. Une bonne analyse se murit. Elle s’attend, donc, aussi. C’est la raison pour laquelle nous ne commentons ici qu’une actualité qui a reposé un mois, voire bien plus, le temps que nous en puissions percevoir tout l’arôme, que nous soyons en mesure de la mettre en perspective, que nous nous en distancions suffisamment pour la commenter avec raison plutôt qu’avec émotion.
C’est pourquoi, dans les temps d’immédiateté qui sont les nôtres, il nous paraît que La Revue nouvelle est un instrument précieux. Pourtant, un tel « outil » n’est pas parfait. L’on peut se sentir à l’étroit en ses pages, comptées, dans ses délais, rigides, dans sa mise en page, contraignante. Une info brulante survenue le lendemain du bouclage ne pourra-t-elle être commentée qu’un mois et demi plus tard ? Trois interventions d’un même auteur en un mois ne risquent-elles pas de monopoliser les pages de la revue ? Le format papier ne laisse-t-il pas de place aux commentaires, au dialogue ? Qu’à cela ne tienne, il est possible de prendre à la technologie moderne ce qu’elle a de mieux !
Après mure réflexion, nous avons décidé de franchir le pas, avec un petit carré de pionniers. Enfin, s’agissant de blogs, un format qui existe depuis plus de quinze ans, il est difficile de se parer du nom d’argonaute de l’internet. Soit, reconnaissons tout de même que, pour la vénérable dame qu’est la revue, il y a là une certaine dose d’aventure.
Voilà donc que naissent les blogs de La Revue nouvelle, en ligne depuis le 22 avril à l’adresse www.revuenouvelle.be/blog/. Surtout n’y voyez pas une abdication de nos idéaux. Le blog, cette forme de carnet de bord en ligne, est sans doute, dans le paysage internet actuel, l’un des outils les plus intelligents et les plus porteurs. Il s’agira d’y publier des chroniques de l’actualité et de l’air du temps, sans jamais renoncer à notre approche réflexive, toujours avec la volonté de susciter la réflexion et de rendre plus intelligents, l’auteur comme le lecteur. Il sera également possible d’y développer des tons plus variés que dans la revue, chaque blog d’auteur pouvant avoir sa tonalité. Quoi qu’il en soit, les rédacteurs ont en commun deux exigences : une réflexion argumentée et une prise de distance critique avec l’actualité, que celle-ci soit relayée ou non par les médias.
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L’expérience est en cours, vos retours nous intéresseront. Tantôt nous prépublierons en ligne un texte qui fera l’objet (ou non) de développements sur papier, tantôt nous ferons paraitre dans les blogs des productions qui ne seront jamais imprimées. Nous verrons bien.