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Créée en 1954, la VU (Union populaire) est un parti indépendantiste flamand. Son programme officiel prône l’indépendance de la Flandre (avec Bruxelles pour capitale) et de la Wallonie. Elle revendique également l’amnistie pour les militants nationalistes flamands reconnus coupables de collaboration par la Justice belge au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une revendication qui est une pierre d’achoppement majeure dans l’établissement de relations avec les partis politiques francophones et/ou wallons.

Dans les années 70, la VU enregistre d’importants gains électoraux, au point de la rendre incontournable dans l’établissement de certains gouvernements nationaux. À mesure que son assise électorale s’élargit, la VU déstabilise les 3 piliers traditionnels du champ politique flamand, tout en modérant son discours indépendantiste, en devenant une formation politique qui brasse un électorat jeune et en voyant se développer en son sein des tendances sociales-démocrates, libérales, écologistes et pacifistes.

En 1977, la participation de la VU (avec le FDF) au Pacte d’Egmont provoque le départ des militants et élus ultra-droitiers et ultranationalistes. Cette scission entraine la création du VVP (Vlaamse Volkspartij) et la fusion de ce dernier avec le VNP (Vlaams-Nationale Partij, issu d’une première scission d’extrême-droite de la VU). Cette fusion débouche sur la création du parti indépendantiste d’extrême-droite VB (Vlaams Blok).

Dans les années 90, les réformes institutionnelles ont pour conséquence de « rapatrier » de nombreux électeurs de la VU vers les formations politiques flamandes traditionnelles (CVP, PVV, SP), ainsi que vers Agalev (écologistes flamands).

Le 13.11.2001, suite à un référendum interne, la VU se saborde pour donner naissance à trois courants philosophiques. La tendance conservatrice-libérale et indépendantiste, qui avait obtenu une majorité relative lors du référendum, fonde alors la N‑VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie, i.e. Alliance néo-flamande).