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En 1978, suite à l’échec du « Pacte d’Egmont », le PSB, der­nier par­ti uni­taire de Bel­gique, se scinde lin­guis­ti­que­ment en deux nou­veaux par­tis : le PS (Par­ti socia­liste, fran­co­phone) et le BSP (Bel­gische Socia­lis­tische Par­tij, néer­lan­do­phone), lequel aban­donne à son tour le B voor Bel­gisch en 1980 pour deve­nir tout sim­ple­ment le SP (Socia­lis­tische Par­tij).

À l’instar du PSC fran­co­phone qui béné­fi­cia long­temps de l’appui du CVP fla­mand pour entrer dans des coa­li­tions natio­nales symé­triques, le SP (puis le SP.A) béné­fi­cie éga­le­ment de l’appui du PS fran­co­phone pour évi­ter d’être exclu d’une coa­li­tion asymétrique.

Cet appui est néces­saire tant le SP a souf­fert élec­to­ra­le­ment de la scis­sion du PSB uni­taire et, à l’exception de la paren­thèse incar­née par le popu­laire Steve Ste­vaert (1998 – 2003), n’est jamais par­ve­nu à incar­ner un fort cou­rant social-démo­crate en Flandre.

Tout cela explique que, en dépit d’une repré­sen­ta­tion pro­por­tion­nel­le­ment deux fois moins impor­tante que le PS en Wal­lo­nie, le SP (et ensuite le SP.A) a par­ti­ci­pé sans inter­rup­tion à toutes les coa­li­tions natio­nales (puis fédé­rales) de 1988 à 2014.