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En 1978, suite à l’échec du « Pacte d’Egmont », le PSB, der­nier par­ti uni­taire de Bel­gique, se scinde lin­guis­ti­que­ment en deux nou­veaux par­tis : le PS (Par­ti socia­liste, fran­co­phone) et le SP (Socia­lis­tische Par­tij, néer­lan­do­phone).

Durant ses sept années d’opposition au niveau natio­nal (1981 – 1988), le PS adopte un pro­fil offen­sif sur le plan ins­ti­tu­tion­nel et fait siennes de nom­breuses reven­di­ca­tions de l’an­cien RW (Ras­sem­ble­ment wal­lon) ain­si que du par­ti bruxel­lois fran­co­phone FDF : trans­for­ma­tion de la Bel­gique en un État fédé­ral dont les enti­tés consti­tu­tives pre­mières doivent être, non les Com­mu­nau­tés, mais les Régions : Région wal­lonne, Région bruxel­loise (cette der­nière n’existant alors que sur papier) et Région flamande.

Cou­plée à une cam­pagne offen­sive sur le plan socio-éco­no­mique contre les gou­ver­ne­ments natio­naux de centre-droit (CVP, PRL, PVV et PSC), cette évo­lu­tion régio­na­liste et fédé­ra­liste lui assure une vic­toire élec­to­rale écra­sante en Wal­lo­nie et à Bruxelles lors des élec­tions natio­nales du 13.12.1987. Bien qu’à cou­teaux tirés sur le plan com­mu­nau­taire avec le par­ti « frère » qu’est le SP, les deux par­tis socia­listes main­tiennent des liens suf­fi­sants pour par­ti­ci­per ensemble aux coa­li­tions nationales/fédérales de 1988 à 2014 (26 ans).

Depuis 1999, le PS, pré­si­dé par Elio Di Rupo, a opé­ré un virage l’éloignant impli­ci­te­ment des reven­di­ca­tions auto­no­mistes wal­lonnes et adop­tant une pos­ture pas­sive et défen­sive face aux reven­di­ca­tions ins­ti­tu­tion­nelles de la majo­ri­té des par­tis fla­mands ain­si que de la FGTB-wal­lonne.