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PLP / PVV (Parti de la Liberté et du Progrès — unitaire)
Parti de la Liberté et du Progrès / Partij voor Vrijheid en Vooruitgang (1961 – 1968)
Créé 1961, le PLP naît de la volonté des responsables du vieux Parti libéral unitaire (PL) de se « délaïciser » en s’ouvrant aux catholiques qui partagent son programme économique et social.
Cette dépilarisation (ontzuiling) réussit un certain temps au PLP. Toutefois, ce dernier ne tarde pas à être rattrapé par le clivage communautaire. Les libéraux francophones s’opposent de plus en plus à une nouvelle génération de libéraux néerlandophones, davantage demandeurs de réformes institutionnelles que la vieille génération unitariste et belgiciste (belgicaniste).
En 1968, suite à la scission violente de l’Université catholique de Louvain (UCL), le PLP unitaire se scinde de facto en deux partis : le PLP (francophone) et le PVV (néerlandophone). Le divorce est officialisé en 1972.
Entretemps, en 1971, libéraux francophones de la fédération bruxelloise (conservateurs et unitaristes) du PLP francophone font eux-mêmes sécession, fondent un PLDP spécifiquement bruxellois et s’allient au FDF.
En 1972, lorsque la scission linguistique entre PLP et PVV est officiellement actée, le PLP se présente aux électeurs wallons sous le nom de PLPW (Parti de la Liberté et du Progrès en Wallonie).
En 1976, le ralliement au PLPW de députés et sénateurs du RW (Rassemblement wallon) débouche sur la création du PRLW (Parti de la Réforme et des Libertés de la Wallonie).
De 1971 à 1979, il existera donc 2 partis libéraux francophones : un PLPW (ensuite PRLW) fédéraliste en Wallonie et un PLDP unitariste à Bruxelles.