Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Israël-Palestine : l’état binational, panacée ou remède pire que le mal ?
Le mois de novembre célèbre traditionnellement la solidarité avec le peuple palestinien, tandis que les Israéliens se souviennent de la résolution par laquelle l’ONU reconnaît leur droit à un État. Vu le marasme diplomatique actuel, quelle solution juridique et politique à la question israélo-palestinienne ? Cette question est aussi vieille que le conflit israélo-palestinien. Épousant l’évolution dans le […]
Le mois de novembre célèbre traditionnellement la solidarité avec le peuple palestinien, tandis que les Israéliens se souviennent de la résolution par laquelle l’ONU reconnaît leur droit à un État.
Vu le marasme diplomatique actuel, quelle solution juridique et politique à la question israélo-palestinienne ? Cette question est aussi vieille que le conflit israélo-palestinien.
Épousant l’évolution dans le temps des lignes de confrontation militaire et idéologique, les réponses furent l’État unique et démocratique ; la partition en deux États (préconisée par l’ONU voici exactement 71 ans) ; la cohabitation entre l’État d’Israël et un royaume hachémite de Jordanie (rives occidentale et orientale du Jourdain), majoritairement et sociologiquement palestinien, option appliquée de facto entre 1949 et 1967 ; une confédération jordano-palestinienne, option abandonnée depuis 1988 mais « ressuscitée » en août 2018 par l’administration Trump ; une reconnaissance mutuelle et une cohabitation entre l’État d’Israël et un État de Palestine édifié dans les territoires occupés depuis juin 1967 (les accords d’Oslo de 1993) ; etc.
Mais la logique du conflit a entretemps poursuivi sur sa lancée : la colonisation israélienne de peuplement s’intensifie en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, au risque d’obérer définitivement le principe du « deux peuples, deux États », tandis que le mouvement palestinien est durablement scindé entre deux ailes résolument hostiles : le Hamas et l’OLP, l’État proclamé par celle-ci en 1988 et en 2011 n’étant qu’une fiction.
Dans ces conditions, l’idée d’un État binational judéo-arabe ou israélo-palestinien semble être l’ultime panacée.
Dans son dernier numéro en date, La Revue nouvelle met en débat deux positions contradictoires, celle d’Azzedine Hajji, favorable à l’option binationale, et celle de Pascal Fenaux, résolument défavorable.
Dans le but de participer à la réflexion sur cette question cruciale, La Revue nouvelle a décidé de libérer ces deux textes, afin que toutes et tous puissent les lire et participer au débat…