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FDF / DÉFI

Blog - Lexique politique belgo-néerlandais - Belgique (België) BHV (Belgique) Bruxelles (Région) / Brussel (Gewest) Communautaire FDF Fédéralisme (Belgique) Frontière linguistique (Taalgrens / Sprachgrenze) MR partis politiques PLDP par

décembre 2015

Front démo­cra­tique des fran­co­phones / Fédé­ra­listes démo­crates fran­co­phones / Démo­crate fédé­ra­liste indé­pen­dant (1964 – 2015)

Fon­dé en 1964 par des mili­tants et hommes poli­tiques bruxel­lois fran­co­phones issus des trois piliers tra­di­tion­nels du champ poli­tique belge, le FDF est un par­ti défen­dant les droits lin­guis­tiques des fran­co­phones de Bruxelles et de la péri­phé­rie bruxelloise.

À l’origine, le FDF s’oppose au « cli­chage » de la fron­tière lin­guis­tique (1962 – 1963) et au bilin­guisme admi­nis­tra­tif fran­çais-néer­lan­dais de Bruxelles. Il reven­dique le réta­blis­se­ment du recen­se­ment lin­guis­tique (sup­pri­mé en 1954) et l’élargissement de Bruxelles au-delà du « car­can » éta­bli autour des 19 com­munes l’agglomération bilingue.

Dans les années 70, le FDF devient le pre­mier par­ti poli­tique de Bruxelles. Ce par­ti atteint son apo­gée en 1971 lors des élec­tions com­mu­nales de 1970 et 1976 et lors de l’élection du Conseil de l’Agglo­mé­ra­tion bruxel­loise. Lors de cet unique scru­tin en 18 ans d’existence, le Ras­sem­ble­ment bruxel­lois, un car­tel élec­to­ral conclu entre le FDF et le PLDP (libé­raux bruxel­lois uni­ta­ristes), obtient la majo­ri­té des sièges. Ces suc­cès élec­to­raux le ren­dront incon­tour­nable dans la recherche d’un com­pro­mis com­mu­nau­taire à la fin des années 70, en l’occurrence le Pacte d’Egmont (1977) auquel il par­ti­ci­pe­ra en tant que membre du gou­ver­ne­ment national.

En 1992, trois ans après la créa­tion de la Région de Bruxelles-Capi­tale, le FDF accepte de consti­tuer un car­tel per­ma­nent (« fédé­ra­tion ») en région bruxel­loise avec le PRL.

En 2002, élar­gi au MCC (une dis­si­dence du PSC/CDH emme­née par l’ancien pré­sident du PSC), la « fédé­ra­tion » devient le MR (Mou­ve­ment réfor­ma­teur).

En 2010, rom­pant offi­ciel­le­ment avec sa ligne de fac­to anti-fédé­ra­liste (l’exigence d’une fron­tière lin­guis­tique mou­vante rend impos­sible la défi­ni­tion ter­ri­to­riale d’entités fédé­rées), le FDF se rebap­tise Fédé­ra­listes démo­crates fran­co­phones.

En sep­tembre 2011, suite à la scis­sion de l’arron­dis­se­ment élec­to­ral de Bruxelles-Hal-Vil­vorde (bruxel­lo-fla­mand) négo­ciée et accep­tée par le MR (i.e. le PRL), le FDF quitte le Mou­ve­ment réfor­ma­teur et rede­vient un par­ti poli­tique indépendant.

En novembre 2015, le FDF change de nom et de sigle : DéFI (Démo­crate fédé­ra­liste indé­pen­dant).