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Créé de facto en 1968 (et de jure en 1972), le CVP est issu de la scission du PSC unitaire, lequel ne résiste pas aux tensions croissantes entre son aile francophone (plutôt unitariste et anti-fédéraliste) et son aile néerlandophone, se définissant de plus en plus comme flamande. Le coup de grâce est à la scission violente de l’Université catholique de Louvain (UCL).

Le CVP reprend en quelque sorte les choses là où elles en étaient restées en 1936 – 1945, lorsque l’UCB avait donné naissance au KVV et au PCS. Comme le KVV en son temps, le CVP se caractérise par un profil davantage populaire et sa perméabilité aux revendications du Mouvement flamand.

Suite à la scission de 1968, le CVP continue d’entretenir des rapports privilégiés avec son alter ego francophone du PSC, le CVP restant incontournable au niveau des coalitions nationales (ensuite fédérales), en dépit de l’érosion de son électorat. Le CVP supprime le droit de tendance en son sein (standen) et en particulier celui de l’ACW (Mouvement ouvrier chrétien, gauche). Les tensions restent fortes entre les tendances de gauche et de droite, ainsi qu’entre fédéralistes minimalistes et fédéralistes radicaux.

En 2001, suite à son revers électoral de 1999 et son renvoi dans l’opposition, le CVP change de nom et de structures pour devenir le CD&V (Christen-Democratisch en Vlaams), un parti se définissant explicitement comme flamand et fédéraliste radical (voire confédéraliste).