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Contre la dictature démocratique !
Comme je l’expliquais dans un précédent billet, longtemps, j’ai appelé de mes vœux un régime ferme, autoritaire, capable d’imposer à la société des règles strictes et de mener la Nation vers la grandeur. Bien entendu, j’aurais fait partie de l’élite du Système et j’aurais pu, avec l’autorité naturelle qui est la mienne, guider les plus faibles […]

Comme je l’expliquais dans un précédent billet, longtemps, j’ai appelé de mes vœux un régime ferme, autoritaire, capable d’imposer à la société des règles strictes et de mener la Nation vers la grandeur. Bien entendu, j’aurais fait partie de l’élite du Système et j’aurais pu, avec l’autorité naturelle qui est la mienne, guider les plus faibles et les plus ignorants sur la juste voie, au besoin par la force.
Cet espoir fut hélas déçu lorsque nous tous qui luttions pour ce haut idéal nous fîmes ravir ce projet. Plus encore, nos hautes aspirations furent trahies, l’emprise accrue de l’État étant utilisée pour protéger les plus faibles et sauver des vies. Que nous restait-il ? Je l’avoue, longtemps j’ai erré sans but. Sur Twitter et dans les forums de La Dernière Heure, j’en étais réduit à insulter les écologistes et les féministes. Et puis, j’ai compris qu’il me fallait une fois de plus me révolter, refuser de me soumettre ! La solution était simple, elle était sous mes yeux : j’allais devenir un combattant de la liberté et de la démocratie contre la dictature sanitaire.
Au début, nous n’étions que quelques-uns, presque timides, à tenter quelques arguments : on n’avait aucune preuve de l’efficacité des mesures, le port du masque nous forçait à respirer notre propre CO2, des milliers de jeunes se suicidaient faute de pouvoir sortir en boite de nuit, les vaccins avaient de terribles effets secondaires, le pouvoir cachait l’efficacité de la chloroquine, non, de l’hydroxychloroquine, ou plutôt de l’ivermectine… Et puis, au fur et à mesure que nous étions rejoints par des naturopathes-magnétiseurs, par des journalistes en rupture de ban, par des documentaristes bidouilleurs et par une foule d’anonymes en quête de libération, nous prîmes confiance. À nous les directs en ligne où nous faisions état de nos découvertes sur la conspiration qui nous menaçait, de nos soupçons quant à la censure dont nous étions l’objet (seule explication du mépris des médias mainstream), de nos explications personnelles de la pandémie et de ses mécanismes, de nos connaissances relatives à l’effet de la 5G sur l’oxyde de graphène présent dans les vaccins.
Et ensuite ? Ensuite nous devînmes de glorieux révolutionnaires, des combattants de la liberté convergeant vers Bruxelles, manifestant sans aucune précaution sanitaire contre la mise en place d’un nazisme médical, arborant des étoiles jaunes, proclamant que notre vie était en danger, revendiquant le droit de faire n’importe quoi en n’importe quelle circonstance. Si des policiers nous bloquaient ou nous arrêtaient, nous jubilions : victimes de l’appareil oppresseur de l’État totalitaire, il ne faisait plus aucun doute que nous étions les Soljenitsyne du XXIe siècle !
Pas un instant je n’ai regretté l’époque où je militais, avec les mêmes personnes, pour l’instauration d’un État fort et l’arrêt de l’immigration ! Être acclamé comme un combattant de la liberté, quelle exaltation !
Mais voilà qu’au moment où nous nous voyions triomphant de la bête immonde, abolissant les iniques règles sanitaires instaurées sous prétexte de pandémie (mais visant en fait à nous museler pour toujours), fêtant dignement notre victoire tandis que les plus faibles étaient renvoyés à leur sort naturel (mourir dans l’indifférence générale), alors que la gloire nous était promise, en une fourberie de plus, le Système décidait de suspendre les mesures sanitaires. Plus de Covid Safe Ticket, plus de masques, maintien de la campagne de vaccination sur une base volontaire !
Y a‑t-il dictature plus hypocrite que celle qui renonce à nous asservir ? Va-t-il falloir que nous reprenions nos vieilles habitudes et que nous dénoncions la faiblesse des démocraties qui, pour complaire au peuple, renoncent à prendre les mesures radicales que la situation impose et, dès lors, mettent la patrie en péril, l’affaiblissant et l’empêchant d’exprimer son génie propre ? Et qu’allons-nous faire de nos tracts, de nos chaines de vidéos, de nos comptes Twitter anonymes ? Devrons-nous rendre l’argent que nous avons collecté pour financer notre résistance à l’oppression ?
À n’en pas douter, nous faisons face à un véritable complot pour nous faire passer pour des imbéciles et pour nous priver de nos ressources ! Il faut nous lever contre cette tentative de nous écraser, de nous réduire au silence, de nous empêcher de dire la vérité ! Résistants de tous bords, unissons-nous pour lutter contre la dictature démocratique !