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En 2001, à la suite de son revers élec­to­ral de 1999 et son ren­voi dans l’opposition (une pre­mière en 40 ans), le CVP change de nom et de struc­tures pour deve­nir le CD&V (Chris­ten-Demo­cra­tisch en Vlaams).

Sous la hou­lette du dépu­té cour­trai­sien Ste­faan De Clerck et ensuite du jeune Wou­ter Beke, le CD&V se défi­nit désor­mais comme un par­ti expli­ci­te­ment fla­mand et fédé­ra­liste radi­cal (voire confé­dé­ra­liste), tan­dis que, sur le cli­vage socio-éco­no­mique, il devient clai­re­ment un par­ti de centre-droit et non plus centriste.

Ce repro­fi­lage idéo­lo­gique et élec­to­ral a pour consé­quence de relâ­cher les rap­ports avec le PSC fran­co­phone. D’une part, bien que dans l’opposition et contre l’avis du CD&V, le PSC vote en 2001 la cin­quième Réforme de l’État : Accord du Lam­ber­mont et Accord du Lom­bard por­tant sur le refi­nan­ce­ment des Com­mu­nau­tés et la dévo­lu­tion de nou­velles com­pé­tences aux Régions. Cette dis­tan­cia­tion devient défi­ni­tive lorsqu’en 2002, le PSC se trans­forme en CDH et, contrai­re­ment au CD&V, se pro­file comme par­ti de centre-gauche, aban­donne la réfé­rence chré­tienne et, sur­tout, se pro­nonce pour un « stop » dans les réformes institutionnelles. 

En 2004, le CD&V conclut un accord de car­tel (sur­nom­mé le Valen­ti­jns­kar­tel) avec le petit par­ti natio­na­liste fla­mand N‑VA et, lors des élec­tions fédé­rales du 10.06.2007, rem­porte une vic­toire écra­sante. Mais il s’agit d’une vic­toire à la Pyr­rhus, le car­tel CD&V/N‑VA explo­sant durant les inter­mi­nables négo­cia­tions gou­ver­ne­men­tales menées avec les par­tis fran­co­phones. La N‑VA reprend son indé­pen­dance pour ensuite faire mordre la pous­sière au CD&V lors des élec­tions fédé­rales du 13.06.2010.