Skip to main content
logo
Lancer la vidéo

Blocages et recompositions de la société civile

Numéro 1 Janvier 2001 par Jean De Munck

août 2016

En Bel­gique, la socié­té est, pour par­tie, orga­ni­sée par les piliers. Pour des rai­sons à la fois liées à l’É­tat et à la dyna­mique propre des asso­cia­tions, les vieux piliers craquent. Pour autant par­tis, écoles, syn­di­cats, mutuelles et autres ne sont pas voués à une mort pro­chaine, mais ils doivent radi­ca­le­ment se trans­for­mer. Au-delà de cette évo­lu­tion, c’est toute la ques­tion de la sphère asso­cia­tive et de son arti­cu­la­tion avec l’É­tat social qui se trouve posée. Deux types de struc­tu­ra­tion de la socié­té civile dans le monde occi­den­tal coexistent de manière contras­tée : le modèle anglo-saxon, dit “plu­ra­liste” et un modèle en vigueur ailleurs en Europe et dit “néo­cor­po­ra­tiste”. Pour bien poser la ques­tion de l’a­ve­nir des asso­cia­tions dans notre propre pays, l’his­toire du modèle angloxa­son est très éclai­rant : en même temps qu’une pos­si­bi­li­té de déve­lop­pe­ment, cette his­toire révèle l’im­por­tance du tra­vail cultu­rel et moral, négli­gé depuis les années 1970 par les “pro­fes­sion­nels” ges­tion­naires des piliers en Bel­gique. Serons-nous capables de rele­ver le défi des socié­tés post­in­dus­trielles dans les années à venir ?