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Birmanie. La politique extérieure belge à l’épreuve de la cohérence

Numéro 07/8 Juillet-Août 2001 par Gaëtan Vanloqueren

juillet 2016

Bir­ma­nie 1990 : deux ans après avoir répri­mé, dans le sang, les mani­fes­ta­tions paci­fique du peuple bir­man aspi­rant à la démo­cra­tie, sem­blables aux évé­ne­ments de Tie­nAn­Men en Chine, la junte mili­taire bir­mane orga­nise puis annule des élec­tions légis­la­tives lar­ge­ment rem­por­tées par la LND (la Ligue natio­nale pour la démo­cra­tie). Depuis lors, six-cent-mille tra­vailleurs for­cés deux-mille-cinq-cents pri­son­niers poli­tiques et tout un peuple répri­mé attestent que la Bir­ma­nie est un concen­tré des vio­la­tions des droits de l’homme. Ils appellent la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale à les sou­te­nir par des sanc­tions com­mer­ciales. Bel­gique, 1999 : Louis Michel, nou­veau ministre des Affaires étran­gères, annonce une poli­tique exté­rieure fon­dée prio­ri­tai­re­ment sur le res­pects et la pro­mo­tion des droits de l’homme dans le monde. Autriche, Pino­chet : la poli­tique exté­rieure belge prend un nou­veau tour­nant. Résis­te­ra-t-elle au test de la cohé­rence vis-à-vis de la situa­tion en Bir­ma­nie et de la nou­velle réso­lu­tion de l’Or­ga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale du tra­vail rela­tive au tra­vail for­cé dans ce pays ?

Gaëtan Vanloqueren


Auteur

membre d'Actions Birmanie, www.birmanie.net