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Bilan budgétaire d’une législature
Le gouvernement violet a axé sa politique de communication, en matière budgétaire, sur le succès que représenterait le maintien ininterrompu de l’équilibre budgétaire. Cet équilibre est cependant à bien des égards fragile voire factice. Il s’appuie d’une part sur un volant important de recettes non récurrentes qui grèveront de plus les budgets futurs, ainsi que sur le soutien de bonnes recettes fiscales liées à une conjoncture économique européenne en finale très porteuse. Enfin et surtout, cet équilibre n’a pu être acquis de manière politiquement « indolore » que moyennant la poursuite de l’autoréduction du poids des charges d’intérêts, masquant de fait une politique budgétaire et fiscale expansive et assez couteuse. Les priorités politiques des deux grandes ailes idéologiques de la coalition ont ainsi pu être couvertes conjointement par cet « effet d’aubaine », qui touche cependant à son terme.