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Bénévoles, volontaires, militants… et les autres

Numéro 5 Mai 2006 par Joëlle Kwaschin

mai 2006

Pour­quoi ne sommes-nous pas capables de pen­ser des pro­jets concrets et alter­na­tifs, se demande Miguel Bena­sayag dans son der­nier livre Connaitre c’est agir. Pay­sages et situa­tions ? Parce que nous ne trou­vons pas le dis­po­si­tif de per­cep­tion de la réa­li­té qui nous per­met­trait de dépas­ser l’impuissance pour agir. Entre le zoom du point de vue de […]

Pour­quoi ne sommes-nous pas capables de pen­ser des pro­jets concrets et alter­na­tifs, se demande Miguel Bena­sayag dans son der­nier livre Connaitre c’est agir. Pay­sages et situa­tions ? Parce que nous ne trou­vons pas le dis­po­si­tif de per­cep­tion de la réa­li­té qui nous per­met­trait de dépas­ser l’impuissance pour agir. Entre le zoom du point de vue de l’individu et le grand-angle de l’universel abs­trait, quelle est la bonne dis­tance ? Com­ment ne pas se perdre dans une cen­tra­li­té mas­sive ni dans la dis­per­sion d’actes indi­vi­duels ? Miguel Bena­sayag pose comme hypo­thèse cen­trale que la connais­sance est un agir, elle est un pre­mier pas vers une liber­té qui assume la com­plexi­té. La focale entre le point de vue de nulle part et une petite par­tie de ce point de vue est ce qu’il appelle le « pay­sage », c’est-à-dire une uni­té de per­cep­tion et d’agir qui per­met d’assumer une pen­sée de la com­plexi­té. Le pay­sage est une condi­tion de pos­si­bi­li­té pour que le sujet advienne.

Joëlle Kwaschin


Auteur

Licenciée en philosophie