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Bande dessinée. Gaston Lagaffe ou de la résitance
Voilà cinquante ans, le 28 février 1957, apparaissaient dans le journal Spirou les premières cases de Gaston. D’abord une seule image, puis à la fin 1957, deux images et en 1963, la page entière avec le montage d’un gag. Franquin n’accordait guère d’importance à l’affaire. Il voulait en faire un personnage « qui n’aurait aucune qualité. Il serait con, pas beau, pas fort. Ce serait un héros sans emploi parce qu’il était minable ». Comme pour Hergé qui deviendra, selon la belle expression de Benoît Peeters, le fils de Tintin, Franquin va être emporté par son personnage, par les possibles cachés même à la conscience de l’auteur. Le petit raté minable deviendra l’illustrateur de l’anthropologie philosophique la plus achevée.