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Antichambre du crépuscule

Numéro 7 - 2015 par José Miguel Arranz

novembre 2015

A quienes se les cruzo la muerte en los trenes que iban a Atocha. 11 de marzo de 2004 À ceux qui ont croisé la mort dans les trains vers Atocha. 11 mars 2004 In Memoriam In Memoriam Cada candela una lagrima, todas juntas un rosal, ahora los rosales lloran, y los lloros son incienso para un permanente altar. Altar, el […]

A quienes se les cruzo la muerte
en los trenes que iban a Atocha.
11 de marzo de 2004
À ceux qui ont croisé la mort
dans les trains vers Atocha.
11 mars 2004
In Memoriam In Memoriam
Cada candela una lagrima,
todas juntas un rosal,
ahora los rosales lloran,
y los lloros son incienso
para un permanente altar.
Altar, el de los recuerdos
que nadie podra borrar. 
Chaque chandelle une larme,
toutes ensemble un rosier,
pleurent maintenant les rosiers,
et les pleurs sont encens
pour un autel permanent.
Autel des souvenirs
que nul ne pourra effacer.
La paz, esa es mi casa La paix, c’est mon foyer
Decir paz es una herida
que me abrasa.
Decir paz es un sarcasmo
empedernido.
Decir paz en este tiempo
es negar los simbolos que avalan.
Decir paz cuando se quema el mundo
es hacer arder mi casa.
Si aqui no hay paz
y esta ardida mi casa
tendre que buscarme otra morada.
Habra un lugar, un mundo ajeno
donde hablar,
donde poder hablarla ?
Dire paix est une blessure
qui m’embrase.
Dire paix est un sarcasme
immuable.
Dire paix de nos jours
c’est nier les symboles qui rassurent.
Dire paix alors que se consume le monde
c’est mettre en feu ma maison.
S’il n’y a point de paix ici bas
et si ma maison est en flammes
il me faudra trouver une autre demeure.
Existe-t-il un lieu, un ailleurs
où parler,
où je pourrai en parler ?

José Miguel Arranz


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