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Afrique : un foisonnement d’initiatives
Les organisations d’économie sociale sont confrontées à un dilemme. Souvent créées dans le souci de répondre à des besoins très concrets, elles se trouvent aussi au cœur de débats politiques concernant les questions sur lesquelles elles agissent (accès aux soins de santé, à l’eau, organisation de la production agricole, etc.). Or, malgré les efforts actuels de création de plateformes, de fédérations ou d’unions d’associations, de coopératives ou de mutuelles, le nombre d’initiatives et leur forte présence dans de nombreux domaines, on ne peut pas encore parler de secteur de l’économie sociale et difficilement de mouvement coopératif ou mutualiste. Il est alors parfois difficile de contribuer aux débats et négociations en cours. De même, les initiatives d’économie sociale mettent souvent en avant leur difficulté de fonctionner de manière autonome face à des États qui sont encore très centralisateurs et des bailleurs de fonds dont les ressources financières et techniques sont souvent indispensables, mais avec lesquels les rapports de force restent inégaux.