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Afrique : un foisonnement d’initiatives

Numéro 01/2 Janvier-Février 2007 par Bénédicte Fonteneau

janvier 2007

Les orga­ni­sa­tions d’é­co­no­mie sociale sont confron­tées à un dilemme. Sou­vent créées dans le sou­ci de répondre à des besoins très concrets, elles se trouvent aus­si au cœur de débats poli­tiques concer­nant les ques­tions sur les­quelles elles agissent (accès aux soins de san­té, à l’eau, orga­ni­sa­tion de la pro­duc­tion agri­cole, etc.). Or, mal­gré les efforts actuels de créa­tion de pla­te­formes, de fédé­ra­tions ou d’u­nions d’as­so­cia­tions, de coopé­ra­tives ou de mutuelles, le nombre d’i­ni­tia­tives et leur forte pré­sence dans de nom­breux domaines, on ne peut pas encore par­ler de sec­teur de l’é­co­no­mie sociale et dif­fi­ci­le­ment de mou­ve­ment coopé­ra­tif ou mutua­liste. Il est alors par­fois dif­fi­cile de contri­buer aux débats et négo­cia­tions en cours. De même, les ini­tia­tives d’é­co­no­mie sociale mettent sou­vent en avant leur dif­fi­cul­té de fonc­tion­ner de manière auto­nome face à des États qui sont encore très cen­tra­li­sa­teurs et des bailleurs de fonds dont les res­sources finan­cières et tech­niques sont sou­vent indis­pen­sables, mais avec les­quels les rap­ports de force res­tent inégaux.