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A la recherche du temps perdu
On sait le réflexe de “forteresse assiégée” qui a gagné la plupart des pays de l’Union européenne et leurs dirigeants face aux flux migratoires désordonnées, mais prévisibles des années 1990. Les guerres civiles et génocides en Afrique et la chute du mur de Berlin à l’Est auront été les vecteurs principaux d’importante migrations de populations qui se sont déversées dans le seul entonnoir “autorisé” qui constitue aujourd’hui la voie d’accès aux bénéfices de la modernité et de la prospérité : le droit d’asile et à la protection de la personne, dont les fondations ont été posées par la Convention de Genève de 1951. Il a fallu à l’Europe gérer tant bien que mal ces flux, d’abord en s’attelant à l’harmonisation des législations nationales dans la mise en pratique de ces droits, puis en les découragent par l’érection de nombreuses barrières bureaucratiques pour finalement réaliser que l’immigration zéro, décidée en 1974, était impraticable.