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À Bruxelles, les problèmes communautaires deviennent des problèmes sociaux

Numéro 6 Juin 2002 par

janvier 2009

Les diverses réformes ins­ti­tu­tion­nelles qui ont modi­fié le paysage
ins­ti­tu­tion­nel de la Bel­gique ont des effets désta­bi­li­sants et risquent
de creu­ser l’é­cart entre Bruxelles et les deux autres Régions.
La gou­ver­nance poli­tique de la Région sera davan­tage tri­bu­taire, à
par­tir de ses recettes, des fluc­tua­tions peu pré­vi­sibles et peu maitrisables
du mar­ché immo­bi­lier. La majo­ri­té fran­co­phone et
citoyenne n’a pas inté­rêt à se cram­pon­ner et à prendre appui sur
une concep­tion étroite de la culture réduite à l’u­sage de la langue
fran­çaise. Elle doit plu­tôt pui­ser dans ses tra­di­tions pour découvrir
les per­ma­nences de son iden­ti­té et for­mu­ler un pro­jet politique
volon­ta­riste et pro­gres­siste pour inven­ter son ave­nir. Elle doit formuler
une action publique plus cohé­rente sou­cieuse de ne pas se
lais­ser entrai­ner vers des hori­zons bud­gé­taires inac­ces­sibles sauf à
ima­gi­ner une rené­go­cia­tion au niveau ins­ti­tu­tion­nel, au risque de
s’af­fai­blir politiquement.