La mise en perspective historique permet de prendre distance par rapport à des évidences, comme celle d’assimiler violence et jeunesse, et de montrer que les conflits sont inscrits dans le fonctionnement normal des rapports sociaux. Au XIVe siècle, certains types de violence font l’objet d’usages ritualisés. L’évolution aboutit au XXe siècle à la régulation étatique, l’État détenant le monopole de la violence légitime. Cette civilisation des mœurs a des effets sur la manière de concevoir la jeunesse, qui devient une période autonome qu’il faut encadrer.