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Uri Avnery, mort d’un guerrier hébreu

ABO Numéro 6 — 2018 - par Pascal Fenaux -

Le 20 aout dernier, un guerrier hébreu de nonante-quatre ans rendait son dernier souffle dans une chambre de l’hôpital Ikhilov de Tel-Aviv. Oublié des jeunes générations israéliennes et occidentales, Uri Avnery fut, sept décennies durant, l’une des personnalités publiques les plus productives et controversées d’Israël. Sa vie fut longue et mouvementée, le destin le fit naitre allemand, de confession mosaïque, il fuira l’Allemagne nazie, militera en Palestine dans les rangs de la droite fasciste sioniste, participera activement à la guerre d’indépendance de l’État d’Israël, rénovera (pour le meilleur et pour le pire) les codes du journalisme israélien, embrassera une carrière politique chaotique, comptera parmi les pionniers du dialogue israélo-palestinien, fondera un mouvement pacifiste radical et terminera sa vie publique à l’extrême gauche du spectre politique juif israélien.

Le 20 aout dernier, un guerrier hébreu de nonante-quatre ans rendait son dernier souffle dans une chambre de l’hôpital Ikhilov de Tel-Aviv. Oublié des jeunes générations israéliennes et occidentales, Uri Avnery fut, sept décennies durant, l’une des personnalités publiques les plus productives et controversées d’Israël. Sa vie fut longue et mouvementée, le destin le fit naitre allemand, de confession mosaïque, il fuira l’Allemagne nazie, militera en Palestine dans les rangs de la droite fasciste sioniste, participera activement à la guerre d’indépendance...
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Pascal Fenaux


Auteur

Pascal Fenaux est membre du comité de rédaction de La Revue nouvelle depuis 1992. Sociologue, il a poursuivi des études en langues orientales (arabe et hébreu). Il est spécialiste de la question israélo-palestinienne, ainsi que de la question linguistique et communautaire en Belgique. Journaliste indépendant, il est également « vigie » (veille presse, sélection et traduction) à l’hebdomadaire Courrier international (Paris) depuis 2000. Il y traite et y traduit la presse « régionale » juive (hébréophone et anglophone) et arabe (anglophone), ainsi que la presse « hors-zone » (anglophone, yiddishophone, néerlandophone et afrikaansophone).