Le bilan des gouvernements oranges de février 2005 à septembre 2006 est mitigé tant dans le domaine économique que politique. Cependant, les acquis sont irréversibles et les tendances démocratiques l’ont emporté. Le retour au pouvoir de Ianoukovitch ralentira certes les réformes indispensables pour envisager l’entrée dans l’Union européenne. Jusqu’ici, l’Union n’a pas manifesté beaucoup d’empressement à ne fût-ce que reconnaitre à l’Ukraine une identité propre, distincte de l’identité russe.