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Un sauveur nous est né : analyse critique de la réélection de Bush

Numéro 12 Décembre 2004 - par Muriel Ruol - Olivier Servais -

Malgré les espérances naïves des Européens, Georges Bush Jr a vu son bail à la Maison-Blanche renouvelé pour quatre années. Georges Bush, le mal élu, le mal aimé de 2000, a non seulement reçu l’« onction » du vote populaire (51 % des voix, soit plus de trois millions de voix de plus que John Kerry), et le vote de la majorité des États (trente-et-un États contre vingt pour John Kerry), mais son parti sort fortement renforcé de ce suffrage, à la Chambre comme au Sénat. Cerise sur le gâteau : les référendums organisés çà et là à propos du mariage homosexuel ont tous confirmé la ligne du président : ils ne seront pas autorisés. À première vue, c’est donc un plébiscite pour le président et son gouvernement, là où l’opinion publique européenne espérait une débâcle. Chronique d’une victoire qu’aucun analyste européen n’osait anticiper...

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Olivier Servais


Auteur

Muriel Ruol


Auteur

conseillère au service d’Etudes de la CSC, muriel.ruol@acv-csc.be