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Tous pour des enfants autonomes et responsables ? Relations entre agents PMS, parents et personnels scolaires

Abo Numéro 3 - 2018 - Centre PMS école Enfants par Nicolas Marquis Fadoua Messaoudi

mai 2018

Les centres psy­cho-médi­co-sociaux sont des ser­vices publics, gra­tuits, mis à la dis­po­si­tion de toute per­sonne (enfant, parent, per­son­nel ensei­gnant) qui en fait la demande. Par­mi leurs mis­sions, se trouve la « pro­mo­tion des condi­tions psy­cho­lo­giques, psy­cho­pé­da­go­giques, médi­cales et sociales qui offrent à l’élève les meilleures chances de déve­lop­per har­mo­nieu­se­ment sa per­son­na­li­té et de le pré­pa­rer à assu­mer son rôle de citoyen auto­nome et responsable[efn_note]Secrétariat géné­ral du centre de docu­men­ta­tion admi­nis­tra­tive, Décret rela­tif aux mis­sions, pro­grammes et rap­port d’activités des CPMS, 14 juillet 2006 (consul­té le 11 février 2018).[/efn_note]». Dans un contexte où les ques­tions de bie­nêtre et d’autonomie sont deve­nues des enjeux cen­traux, de tels objec­tifs semblent à même de pou­voir mettre beau­coup de monde d’accord et le rôle que le pacte d’excellence veut faire jouer aux PMS semble le confir­mer. Cepen­dant, l’analyse des rela­tions entre agents PMS, per­son­nels sco­laires et parents montre que mettre en pra­tique ces idéaux est sou­vent com­pli­qué. En effet, ils donnent lieu à de mul­tiples lec­tures et appré­cia­tions de la part de ces dif­fé­rents acteurs en rela­tions inter­dé­pen­dantes et asy­mé­triques. Les dis­cus­sions et les ten­sions tournent notam­ment autour d’une bru­lante ques­tion : « qui peut ou doit faire quoi ? ».

Article

Les centres psy­cho-médi­co-sociaux sont des ser­vices publics, gra­tuits, mis à la dis­po­si­tion de toute per­sonne (enfant, parent, per­son­nel ensei­gnant) qui en fait la demande. Par­mi leurs mis­sions, se trouve la « pro­mo­tion des condi­tions psy­cho­lo­giques, psy­cho­pé­da­go­giques, médi­cales et sociales qui offrent à l’élève les meilleures chances de déve­lop­per har­mo­nieu­se­ment sa per­son­na­li­té et de le pré­pa­rer à assu­mer son rôle de citoyen auto­nome et responsable[efn_note]Secrétariat géné­ral du centre de docu­men­ta­tion admi­nis­tra­tive, Décret rela­tif aux mis­sions, pro­grammes et rap­port d’activités des CPMS, 14 juillet 2006 (consul­té le 11 février 2018).[/efn_note]». Dans un contexte où les ques­tions de bie­nêtre et d’autonomie sont deve­nues des enjeux cen­traux, de tels objec­tifs semblent à même de pou­voir mettre beau­coup de monde d’accord et le rôle que le pacte d’excellence veut faire jouer aux PMS semble le confir­mer. Cepen­dant, l’analyse des rela­tions entre agents PMS, per­son­nels sco­laires et parents montre que mettre en pra­tique ces idéaux est sou­vent com­pli­qué. En effet, ils donnent lieu à de mul­tiples lec­tures et appré­cia­tions de la part de ces dif­fé­rents acteurs en rela­tions inter­dé­pen­dantes et asy­mé­triques. Les dis­cus­sions et les ten­sions tournent notam­ment autour d’une bru­lante ques­tion : « qui peut ou doit faire quoi ? ».

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Nicolas Marquis


Auteur

sociologue, chargé de cours en sociologie, méthodologie et méthodes quantitatives à l’université Saint-Louis Bruxelles, codirecteur du Casper, nicolas.marquis@usaintlouis.be

Fadoua Messaoudi


Auteur

assistante en sociologie au Centre d’anthropologie, sociologie, psychologie - Études et recherches (Casper), fadoua.