Du côté des commentateurs sportifs, l’ère du discours épique, truffée de surnoms et totems, semble close. L’évolution de leurs commentaires traduit-elle une autre vision du sport, plus gestionnaire, où malgré la persistance du nationalisme et du panache de certains s’imposent plutôt des critères d’efficience dans l’affrontement sans merci entre sponsors qu’est devenue toute compétition ? Où des équipes soudées contrôlent la situation au profit de héros devenus plus sages dans l’effort ?