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Syrie : le trou noir des disparitions forcées

ABO Numéro 7 - 2017 Alep (Aleppo)AssadSyrie - par Benjamin Peltier -

Un matin, la photo de Hazem Hariri s’est affichée sur mon écran. Après plusieurs années sans nouvelles, sa famille venait d’obtenir des preuves de son décès. Étudiant en droit à Alep et né en 1992, il avait été arrêté par les services de renseignement du régime syrien au printemps 2013 pour « sympathie révolutionnaire ». Il n’avait jamais porté une arme. Personne ne l’avait revu depuis. Apparemment, il n’aurait pas survécu plus d’un an à sa détention. Des histoires comme celle de Hazem, il y en a tous les jours en Syrie.

Un matin, la photo de Hazem Hariri s’est affichée sur mon écran. Après plusieurs années sans nouvelles, sa famille venait d’obtenir des preuves de son décès. Étudiant en droit à Alep et né en 1992, il avait été arrêté par les services de renseignement du régime syrien au printemps 2013 pour « sympathie révolutionnaire ». Il n’avait jamais porté une arme. Personne ne l’avait revu depuis. Apparemment, il n’aurait pas survécu plus d’un an à sa détention. Des histoires comme celle de Hazem, il y en a tous les jours en Syrie. Alors que la violence des combats semble...
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Benjamin Peltier


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