Un matin, la photo de Hazem Hariri s’est affichée sur mon écran. Après plusieurs années sans nouvelles, sa famille venait d’obtenir des preuves de son décès. Étudiant en droit à Alep et né en 1992, il avait été arrêté par les services de renseignement du régime syrien au printemps 2013 pour « sympathie révolutionnaire ». Il n’avait jamais porté une arme. Personne ne l’avait revu depuis. Apparemment, il n’aurait pas survécu plus d’un an à sa détention. Des histoires comme celle de Hazem, il y en a tous les jours en Syrie.