La sociologie des réseaux sociaux comme celle qui s’attache à analyser la vie quotidienne, les sexualités ou les rapports sociaux de genre, regorge d’articles consacrés au « phénomène » du « sexfriending » — des « potes de cul » — et des « applications de rencontres » utilisées notamment à cette fin. Au milieu de cette surabondance de prose plus ou moins empiriquement fondée, le philosophe Richard Mèmeteau propose dans son essai une réflexion qui, à bien des égards, s’avère une forme de mythoclastie méthodique.